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Droit d’auteur de la musique :Manu Dibango entre dans la danse

 
Le ministre de la Culture convoque les deux sociétés rivales des musiciens à une réunion où Manu Dibango est plus que jamais l’autre cheval de bataille pour le contrôle de la gestion des droits d’auteur de la musique.


01.09.2003
 

Venant MBOUA

Le ministre de la Culture convoque les deux sociétés rivales des musiciens à une réunion où Manu Dibango est plus que jamais l’autre cheval de bataille pour le contrôle de la gestion des droits d’auteur de la musique.


C’est déjà officiel, le saxophoniste Manu Dibango arrive au Cameroun samedi, 30 août, en compagnie de Marcel Tjahe, Jacques Douglas Mbida et Jacky Toto, représentants des membres de l’association musicale de la diaspora camerounaise. Le ministère de la Culture a activement participé au financement de ce voyage. Les quatre artistes prendront part mercredi prochain, à une réunion quadripartite organisée par le ministre de la Culture. Cinq représentants de la Socim et cinq autres de la Socadrom discuteront avec les quatre “parisiens” sous la coordination de Venant Meliga, Inspecteur au ministère de la Culture. L’officialisation de cette réunion confirme les informations exclusives du Messager, sur l’entrée de Manu Dibango dans la bataille du droit d’auteur. De même, l’officialisation de l’entrée en scène de Manu confirme les informations du Messager selon lesquelles, le père de Soul Makossa a bel et bien rencontré Ferdinand Oyono à Paris, sous l’instigation, disent leurs détracteurs, de ...Venant Meliga et Adala Gildo. Il est clairement indiqué maintenant que Manu a proposé ses services à Ferdinand Oyono, dans le cadre du règlement de la crise du droit d’auteur. Quel service Manu pense-t-il rendre à la communauté des musiciens ? Rien ne filtre encore officiellement sur la question. Pour des musiciens membres de la Socim cependant, il est évident que Manu Dibango veut prendre la présidence de la Société à agréer.
Ce qui soulève évidemment une vague de protestations de leur part. Il faut, insiste -t-on ici, que Manu Dibango crée sa propre société et qu’il soumette un dossier à l’appréciation de la Commission d’agréments du ministère. D’autre part, s’interroge-t-on tant à la Socim qu’à la Socadrom, Manu Dibango et son association musicale de la diaspora

qui ne sont que des représentants des musiciens installés dans un seul pays, peuvent-ils parler au nom de tous ? A la création de la Socadrom et de la Socim, n’y avait-il pas de musiciens venant d’Europe et d’Amérique ? A la Socim, on indique que “Sam Mbende (présenté comme la tête pensante, Ndlr) vit en Europe, comme Guy Lobé; Ndedi Eyango vit aux Etats-Unis. Qu’on ne vienne donc pas nous parler de la diaspora. Ils n’avaient qu’à être là quand on constituait les sociétés”.
On ignore encore si Manu vient avec les ambitions d’être Pca de la nouvelle société ou s’il vient pour tenir le rôle de médiateur dans le conflit de légitimité et de légalité qui oppose la Socim présidée par Grâce Decca et la Socadrom, présidée par Ekambi Brillant.
Ce dernier avait déjà adressé une lettre à l’association musicale de la diaspora pour faire remarquer que le fait de résider à l’étranger ne constitue pas un gage de compétence ou de légitimité. Tiendra-t-il le même langage une fois face à Manu Dibango ? Ekambi Brillant apparaît cependant comme un homme de principes qui a refusé de signer le procès verbal de la première réunion de concertation entre Socadrom et Socim, sous prétexte que le ministre n’a pas à obliger les deux camps à un consensus. Ekambi est également celui qui a rompu le consensus au sein du groupe mené alors par Sam Mbende et qui plus tard, mettra sur pied la Socim. Si on s’en tient aux réactions de ses camarades de Socadrom, on peut envisager une autre prise de position radicale de Mota Muenya à la réunion de mercredi prochain. Jusqu’à lors, la Socadrom et la Socim sont catégoriques, le ministre doit prendre ses responsabilités et donner l’agrément à la société dont le dossier lui semble le plus crédible. Il resterait alors à la société désavouée d’intégrer l’autre. Le ministre a choisi une autre voie, qui n’est pas encore assez bien indiquée. En attendant d’en savoir plus, il nous reste cette interrogation: que peut donner la médiation ou la prise du pouvoir par Manu Dibango ?
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