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Manu Dibango veut rehausser la musique camerounaise

 
une horde d`artistes forme le comité d`accueil: Bebey Manga, Sam Mbendé, Guy Lobè, Ottou Marcellin, Nguéa Laroute, Jacky Toto, Henri Din Manga, Epée et Koum, Ben Decca, ...


Il a également annoncé qu`il portait plainte à la chanteuse américaine Rihanna pour le plagiat de "Soul Makossa".

Dorine Ekwè

Dans le couloir tapissé du cabinet du ministre de la Culture, Ama Tutu Muna, de chaudes accolades sont échangées et de gros éclats de rire se font entendre. Il est près de 15heures et Manu Dibango qui était reçu par Mme le ministre retrouve, enfin, ses compagnons qu`il se dit heureux de revoir. Alors que ses fidèles Jacky Toto et Henri Din Manga discutent tous les deux, les artistes Epée et Koum, Ben Decca, échangent de chaudes poignées de mains avec la vedette dont le cinquantenaire de la carrière musicale est célébré depuis hier, lundi 17 décembre 2007. Pour l`occasion, une horde d`artistes et de musiciens a envahi les locaux du ministère de la Culture qui marquait la première escale de la star du soul Makossa au cours de la journée: Bebey Manga, Sam Mbendé, le Pca de la Cameroon music corporation, Guy Lobè, Ottou Marcellin, Nguéa Laroute…, tous ont tenu à prendre part à cette cérémonie.

La même atmosphère chaleureuse s`est poursuivie, aux environs de 18h à l`hôtel Hilton de Yaoundé. Son crâne chauve luisant sous les lumières et ses fines lunettes de soleil accrochées sur le bout du nez, Manu Dibango a d`abord tenu à présenter des extraits d`un spectacle donné le mois dernier à Paris avec "l`orchestre de Paris". "Je veux qu`à travers ces images, le public camerounais et les artistes voient jusqu`où nous pouvons transporter notre musique. Nous avons du talent et nous devons travailler dur pour le montrer", a-t-il dit en commentant ce document. "Il faut que nous puissions emmener la musique camerounaise au stade de la musique de réflexion. Non pas que j`ai un problème avec la musique dansante qui a sa place mais il faut également que nous puissions produire des choses qui peuvent être jouées partout et par les orchestres de prestige."

Rihanna
Pour le saxophoniste, ceci passera par la mise sur pied d`infrastructures permettant aux jeunes artistes camerounais d`avoir une bonne formation musicale dans leur pays. "C`est ainsi que nous pourrons rehausser le niveau de la musique camerounaise", a-t-il confié tout en précisant, en répondant à la question d`un journaliste, qu`il n`avait pas de "plan" pour cela. Par ailleurs, il s`est dit heureux d`avoir été invité par le chef de l`Etat, et a annoncé que le ministre de la Culture, Mme Ama Tutu Muna lui a demandé de l`accompagner dans sa mission sans toutefois préciser le sens des actions qu`il serait appelé à mener. Pour la célébration de ce cinquantenaire dont la commémoration en musique est annoncée pour le 22 décembre prochain, deux spectacles sont prévus: Au musée national et au Palais des congrès de Yaoundé. "Au départ, il était question de travailler avec les artistes locaux mais j`ai également pensé qu`il serait intéressant de faire découvrir autre chose aux Camerounais. C`est pour cette raison que j`ai voulu que le Soweto String Quartet d`Afrique du Sud vienne jouer au Cameroun. J`ai également souhaité que l`artiste ivoirien, Meiway, soit de la partie", annoncé le saxophoniste de renom.

Au cours de la conférence d`hier, Manu Dibango a également annoncé qu`une plainte a officiellement été déposée contre la jeune chanteuse américaine Rihanna qui, avec son titre "please don`t stop the music", actuellement au top des ventes en France a repris quelques extraits du titre "Soul Makossa" qui avait déjà été repris par Michael Jackson dans sa chanson "Wanna be starting something" et qui fait partie de l`album " Thriller " sorti en 1982

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Manu Dibango : " Je veux participer à des projets qui permettent d’élever le débat "
[Yaoundé - Cameroun ] - 24-12-2007 (Yves Mba)


L’ancien Pca de la Cmc ne veut plus évoquer la question du droit d’auteur dans son pays ."Ce que je retiens de mes cinquante ans de musique , c´est que j´ai pu faire les mêmes choses, avoir la même passion et la réaliser pendant tout ce temps."

 

Comment vivez-vous ce retour au pays après tous les problèmes de ces dernières années ?


Je suis très heureux de retrouver mon pays. Ma joie est grande parce que c´est le président luimême qui a souhaité que cet anniversaire de carrière soit célébré ici.


C´est très important de savoir que le président de la République du Cameroun a décidé de célébrer le demi -siècle de carrière d´un fils du pays qui s´appelle Manu Dibango . Les droits d´auteur, la Cmc, vous avez tout oublié ?


Chez moi, à la maison , je ne mange pas deux fois la même chose. Pour bien avancer, il faut bien dépasser le passé . Ca ne veut pas dire que j´ai oublié. Les artistes ont besoin d´être encadrés. Ils ont besoin d´avoir ce à quoi ils ont droit. Je veux bien participer aux projets qui permettent d´élever le débat. Il y a des choses à faire . On peut par exemple contribuer à mettre en place un Institut national des arts et de la culture. 


On n’a pas jusqu´ici compris comment vous vous êtes retrouvé dans la suite du président de la République lors de son dernier passage à Paris , dans le cadre de l´Assemblée générale de  l´Unesco…

Il ne s´est rien passé de particulier . Moi je continue ma carrière. Je fais ce que je dois faire. Ce qui est important, c´est que le rayonnement de Manu puisse servir au Cameroun. C´est cette dynamique porteuse qu´il faut encourager et accompagner. Je suis prêt à accompagner le Cameroun dans une dynamique dont le souci est de répondre à la question sur l´ avenir . Ma préoccupation c´est de contribuer à donner une place respectable au Cameroun  dans le gotha mondial de la musique. 


Qu´est-ce que vous proposez au public pour les deux concerts du week-end ?

On m´a rarement vu au Cameroun en live avec tout mon orchestre . Je viens cette fois faire un concert de haut niveau . J´ai mon propre orchestre qui est un grand orchestre. Il s´appelle "le Maraboutik Big Band ". C´est un plaisir pour moi de le présenter au public camerounais. Je suis régulièrement invité un peu partout à travers le monde . J´ai donc voulu qu´en dehors de moi, que les Camerounais aient autre chose à voir. Il y a Meiway qui vient de la Côte d´ Ivoire où j´ai vécu pendant longtemps. Je joue beaucoup en Afrique du Sud. J´ai donc fait venir le Soweto String Quartet. J´essaye de mettre un accent sur la qualité . Je mets les choses au niveau de ce que je fais ailleurs. 


Que doit-on retenir de ces cinquante années de carrière dans la musique ?


Ce que je retiens de mes cinquante ans de musique, c´est que j´ai pu faire les mêmes choses, avoir la même passion et la réaliser pendant tout ce temps. J´ai survécu à toutes les difficultés. Je peux partir demain sachant qu´un Camerounais peut s´imposer dans l´ univers musical international . Je ne veux pas passer à autre chose. Je vais continuer. Chaque jour je fais des rencontres qui donnent une autre impulsion et une nouvelle inspiration à ma carrière. Aujourd´hui, j´accompagne de nombreux artistes en spectacle comme dans des albums. Je suis là et je suis dans la continuité.
 

Source: QuotidienLejour

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