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Manu Dibango: ses 50 ans de musique fêtés au Cameroun

 
citoyen d`honneur de la ville Yaoundé / Manu Dibango Crowned Honorary Citizen



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Hôtel de ville de Yaoundé, 18 décembre 2007 : Manu Dibango, citoyen d´honneur de la ville

Il n´aura pas fallu plus d´une quinzaine de minutes hier, mardi 18 décembre 2007, au délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), Gilbert Tsimi Evouna, pour faire du saxophoniste émérite, Manu Dibango, le citoyen d´honneur de la ville.

Une distinction qui a " marqué " l´artiste né à Douala et qui y a vécu jusqu´à son départ pour la France à l´âge de 16 ans. Cette distinction intervient dans le cadre de l´honneur national rendu à l´artiste à l´occasion de la célébration du cinquantenaire de sa carrière musicale. A cet effet, le 22 décembre prochain un spectacle " populaire " est prévu à l´esplanade du musée national de 10h à 17h. Dans la soirée, une soirée Vip est annoncée au Palais des congrès de Yaoundé avec des grandes pointures de la musique africaine tel l´artiste ivoirien Meiway et le Soweto String Quartet.
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Manu Dibango Crowned Honorary Citizen

By Kini Nsom

Cameroon´s celebrated musician and lord of soul makossa, Manu Dibango, who began celebrating the Golden Jubilee of his musical career last week, was December 18 crowned Yaounde´s honorary citizen.

Manu Dibango receives key from Tsimi as cul

The Government Delegate to the Yaounde Urban Council, Gilbert Tsimi Evouna, crowned the artist in a solemn ceremony he organised in his honour at the City Council.While handing over a symbolic key to the Yaounde City to the musician, Tsimi Evouna saluted Manu for walking tall as a giant musician and ambassador of Cameroon´s culture for 50 years.

"Grand Manu Dibango, your music has continued to show light to many generations of Cameroonians because of its high quality," the Government Delegate remarked.It was in this perspective, he said, that the Yaounde City Council was joining the nation under the patronage of President Paul Biya to celebrate the musical Golden Jubilee of someone who has for 50 years projected the image of the country abroad through music.

"Manu, I hereby make you the honorary citizen of the City of Yaounde. You are now a Grand Yaoundean", Tsimi stated while handing over the key to Manu.In response, Manu Dibango said he was very happy with the honour and recalled that he wrote some of his early songs in Yaounde in 1964.

He paid homage to Biya for inviting him to come and celebrate half a century of his career at home.

Let´s Forget CMC Past

During a press conference, Dibango granted shortly after his arrival in Yaounde, December 17, he avoided answering any questions on the crises he went through when he was Board Chairman of Cameroon Music Corporation, CMC.

He said he was looking forward to pushing his music to a kind of a world pedestal so as to keep promoting the country´s image.After projecting a film of his concerts in Paris to journalists at the Hilton Hotel, Dibango said his music carries with it many messages of culture and piety.

Shortly after his arrival in Yaounde, the musician was received in audience by the Minister of Culture, Madam Tutu Muna and Prime Minister Chief Ephraim Inoni.Grand Manu also visited the Chantal Biya Foundation in Yaounde. On December 22, and later performed a grand musical concert at the Yaounde Conference Centre.

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Manu Dibango (Artiste-musicien)

 


Pour fêter le cinquantenaire de sa carrière musicale, le célèbre saxophoniste Emmanuel Njockè Dibango, dit “ Manu ”, a choisi de fêter avec ses compatriotes au pays, refusant d’ailleurs des propositions alléchantes faites par des mécènes étrangers. Une décision qui démontre son amour pour la patrie et traduit la hauteur d’esprit de l’auteur de “ Soul Makossa ”, éclaboussé il y a quelques années seulement, comme on le sait, par certains de ses compatriotes avides de positionnement. Le sérieux et la disponibilité des autorités camerounaises à célébrer comme il se doit cet ambassadeur de la culture camerounaise présagent d’un avenir radieux dans le ciel des relations entre l’ambassadeur de paix de l’Unesco et son pays natal. Encore qu’en tout temps, le peuple camerounais a toujours témoigné de son soutien au “ grand Manu ”, comme il en fait pour nombre de ses compatriotes qui portent haut l’étendard de la patrie. Puisse la jeune génération s’inspirer de son immense talent pour le rayonnement de la culture camerounaise.

La nouvelle Expression

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74 ans, du talent et de l´allant

Espiègle, le musicien saisit la célébration de ses 50 ans de carrière pour se réconcilier avec le Cameroun.
Junior Binyam

Sur scène demain, pour le clou de la partie officielle des festivités marquant ses 50 ans de carrière au Cameroun, Manu Dibango a souhaité quelques inédits. Il a tenu à ce que la fête à lui faite soit belle, à la dimension de l´hommage qu´a voulu lui rendre le Cameroun tout entier sous l´impulsion du chef de l´Etat. Le grand Manu a pris une part plus qu´active à la sélection de ceux qui l´accompagneront pour que ce soir au village soit un grand soir. Il a ressuscité quelques noms qui peuvent ne renvoyer à rien pour cette génération qui n´a connue que Paul Biya comme président de la République. Manu a littéralement instruit au comité d´organisation de lui retrouver la trace de Rachel Tchoungui avec qui il devrait introduire le spectacle de demain soir au palais des Congrès. Joueur de "mvet" (un instrument traditionnel à cordes) et conteur dans la pure tradition des peuples de la forêt, Panthaléon Andjeng Etaba fait partie de ces invités spéciaux de Emmanuel Dibango N´Djockè, comme il est connu à l´état-civil à sa naissance le 12 décembre 1933 à Douala.

A 74 ans, le père de "Soul Makossa" a une mémoire à la dimension de son talent et de sa taille. Grande. Même s´il pardonne, on sait qu´il n´oublie pas. Comme justement il n´a pas oublié ces hommes et femmes avec lesquels il a partagé bons et mauvais moments pendant cette carrière musicale qui l´a conduit en un demi-siècle d´un bout à l´autre de l´Afrique, de l´Europe, du monde. Ce clin d´œil que Manu a fait à Rachel, à Panthaléon et à son "petit frère" Marcellin Ottou, témoigne bien de ce qu´en amitié, la fidélité pour lui n´est pas un vain mot.

Ce ne sont pas ses amis de longue date que sont, son compatriote Blaise Ndjehoya et l´Ivoirien Sidiki Bakaba qui nous démentiront. Ceux-là avec qui il a gardé au fil des ans à Paris, quand son emploi du temps le lui permet, des moments de farniente. Très souvent dans l´appartement de Blaise Ndjehoya. Entre quelques rasades de scotch et des écrans de fumée, on redécouvre cet homme amoureux de bonnes choses que décrit Francis Kingué, le frère, l´ami avec lequel il a fait ses classes depuis l´école primaire dans ce qui n´était encore qu´un territoire sous tutelle de la France, au sortir de la 2e guerre mondiale. Pour agrémenter ces après-midi de détente, les trois protagonistes ont parfois des échanges vifs et surchauffés sur l´Afrique, la gouvernance sur ce continent au potentiel énorme et dont l´avenir inquiète.

Maraboutik
Dans ce cadre restreint où l´écho de ses éclats de rire à une résonance particulière, Manu Dibango qui, à la fin des années 70 déjà soutenait qu´il ne parle pas de politique, s´avance alors, critique, propose avec cette verve que certains lui ont découverte dans une interview au quotidien Mutations. Ceci à la suite de la publication, à l´instigation du ministre de la Culture d´alors, Léopold Ferdinand Oyono, d´articles dans l´hebdomadaire Jeune Afrique visant à jeter l´opprobre sur le magister de ce saxophoniste de génie, musicien émérite que tant de pays envient au Cameroun.

Cette réserve dans ses déclarations officielles sur la marche de la cité est diversement appréciée notamment par ceux qui soutiennent que quand on a sa stature on doit pouvoir émettre un avis, montrer la voie comme le ferait un Gilberto Gil, un Bob Marley ou un Henri Salvador. Mais, Manu rétorque que chacun à son métier. Une réponse qui est devenue une antienne quand on évoque ses déboires en affaires au Cameroun dans les années 70 et 80.

Il a d´ailleurs tiré les leçons de ces quelques investissements malheureux et c´est désormais à son fils, Michel, issu d´une relation avec Nicole Claire Ndoko, maître de conférences et vice-recteur à l´Université de Douala, qu´incombe la gestion de la carrière de ce "paternel" qui, bien que vivant à Paris à l´époque, faisait, de par son patronyme, que son fils ne passe pas inaperçu à l´Ecole publique du centre administratif de Yaoundé.

C´est donc à ce fiston de 31 ans que revient la responsabilité de veiller sur la carrière du septuagénaire dont l´âme juvénile permanente est peut-être le secret de cette fraîcheur que dégage encore Manu Dibango. Ce qui fait rejaillir la complexité de cet homme que Noël Ekwabi, qui a été son chef d´orchestre pendant une dizaine d´années, définit comme quelqu´un de "travailleur et exigeant". C´est certainement cet amour du travail bien fait qui lui a permis d´avoir la carrière qu´il a eue. Car comme se plaît à le rappeler Manu lui-même, "chacun de nous naît avec un don mais celui-ci ne se transforme en talent qu´à force de travail."

Et, pour ne pas faire les choses à moitié demain à Yaoundé, le grand Manu a fait venir de Paris, le Maraboutik Big Band, la version complète de son orchestre, et ne cache pas sa détermination à donner pour une fois un spectacle mémorable dans son pays. Un pays pour lequel il n´a pas besoin de clamer sa flamme tant son engagement pour le rayonnement de celui-ci ne s´est jamais altéré malgré les écueils, dont le dernier en date, sur la gestion de la Cameroon music corporation, Cmc, l´a amené à un extrême. Heureusement que, comme il le confessait lui-même dès sa descente d´avion lundi dernier aux aurores, seuls les imbéciles ne changent pas d´avis.
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