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Manu Dibango honoré par l’académie Charles-Cros
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Artiste d’exception, Manu Dibango était entré depuis fort longtemps au Panthéon des grandes figures de l’histoire contemporaine. Ecouté et adulé dans les deux hémisphères du globe, il est de la race de ceux qui portent le titre de citoyen du monde.
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19.11.2003
Cette distinction française est la première en 56 ans décernée à un artiste africain.
Artiste d’exception, Manu Dibango était entré depuis fort longtemps au Panthéon des grandes figures de l’histoire contemporaine. Ecouté et adulé dans les deux hémisphères du globe, il est de la race de ceux qui portent le titre de citoyen du monde. Déjà nombreuses, les distinctions continuent de se greffer sur la poitrine du vénérable musicien. Ainsi du Grand prix In honorem à lui décerné jeudi dernier par l’Académie Charles-Gros, en France.
C’est la première fois en cinquante-six ans que le prix In honorem est décerné à un artiste originaire du continent africain. Tout un symbole ! Manu Dibango est récompensé " pour l’ensemble de sa carrière ". La manifestation était placée sous la présidence du minsitre français de la Culture, Jean-Jacques Aillagon.
Cette distinction honorifique revêt une portée historique toute particulière. Elle intervient au moment où Manu Dibango s’apprête à célébrer ses 50 ans de présence sur la scène du show-biz et ses 70 ans d’âge. Le double événement sera marqué par deux concerts géants au pays. Le premier aura lieu le 12 décembre, le jour même où le grand artiste est né. Ce sera autour de Douala, sa ville natale, d’accueillir l’enfant prodige au stade Mbappé Leppé.
Le prix in Honorem vient s’ajouter à une liste de distinctions honorifiques, parmi lesquelles l’insigne de la Légion d’honneur française remise par le président François Mitterrand en son temps. On retrouve encore dans cette palette : la nomination aux Oscars de Hollywood en 1974, le trophée d’or pour sa carrière internationale reçu à l’occasion de sa consécration à l’Olympia à Paris en 1977, le titre de citoyen d’honneur de Cortina d’ Ampezzo en Italie en 1985, le trophée Senghor et l’insigne de Chevalier des Arts et Lettres (France) en 1986, l’insigne d’Officier des Arts et Lettres en 1992, la Victoire de variétés instrumentales en 1993, l’insigne de commandeur des Arts et Lettres en 2001… Sans oublier celles attribuées par les autorités camerounaises et l’hommage solennel qu’elles lui ont rendu en février 2002. Faut-il encore rappeler que Manu Dibango est le PCA de la Cameroon Music Corporation ?
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D. Manu
Soul et Makossa. Résumée en deux mots, naissait à l`aube des années 70, la "world music". Pour la première fois l`Afrique, sous la forme du makossa camerounais, pointait son nez dans la soul, héritière du jazz et du rythm`n blues....
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