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Récompense : La carrière de Manu Dibango primée
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L`Union nationale des auteurs et compositeurs de France lui a décerné cette distinction le 13 février 2008.
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Le célèbre saxophoniste qui fêtait avec succès les noces d’or de sa riche carrière artistique, en décembre dernier, au Cameroun, ne cesse de collectionner les titres et les récompenses à travers le monde pour sa fabuleuse carrière. Il y a quelques jours, le Camerounais a été honoré à Paris par la distinction du grand prix de l’Union nationale des auteurs compositeurs (Unac), décerné à notre compatriote au cours d’une cérémonie qui drainé beaucoup de sommités de la musique mondiale. Cette autre distinction de “ Manu ” vient confirmer une carrière musicale exceptionnelle, faisant de lui le meilleur ambassadeur du Cameroun sur les plans artistique et musical. Puisse le professionnalisme de l’auteur de “ Soul makossa ” inspirer les jeunes à travailler d’arrache pied, car une carrière aussi riche que celle de Emmanuel Njokè Dibango ne s’improvise pas, mais se construit avec le temps, avec ce que cela représente comme obstacles.
L´Union nationale des auteurs et compositeurs de France lui a décerné cette distinction le 13 février dernier.
D.E.
Mercredi le 13 février dernier, l´artiste musicien Manu Dibango a été primé par l´Union nationale des auteurs et compositeurs de France (Unac) pour l´ensemble de sa carrière. Il était en concurrence, dans cette catégorie, avec Michel Fugain et Jacques Revaux. Il prend ainsi la place de Jean-Louis Aubert (2007) et Serge Lama (2006). La remise de cette distinction qui récompense trois chansons pour l´année passée et un créateur pour l´ensemble de sa carrière s´est déroulée au siège de la Sacem à Paris. Les trois chansons primées cette année sont " J´aime plus Paris " de Thomas Dutronc, " La lettre " de Renan Luce et " Le cafard des fanfares " de Ours.
Pour cette occasion, l´ambassadeur du Cameroun en France, Mbella Mbella a tenu à être présent auprès de Manu Dibango dont l´entourage salue cette nouvelle récompense. Leur joie est d´autant plus compréhensible que, en décembre 2007, un hommage national a été rendu à Manu Dibango par l´Etat du Cameroun. Ceci, par le biais du ministère camerounais de la Culture. Plusieurs manifestations avaient d´ailleurs été organisées dans la ville de Yaoundé pour lui rendre hommage. Des manifestations qui se sont clôturées par un spectacle donné par l´artiste accompagné par ses pairs au Palais des congrès de Yaoundé. Ce spectacle a été animé par les musiciens de son orchestre: le "Maraboutik Big Band", de même que des artistes tels André Marie Talla, Meiway, Mc Solaar, le Soweto string quartet, André Manga…
Toutes ces récompenses qui lui tombent dessus alors qu´il est âgé de 74 ans sont d´autant plus méritées que le père du " Soul Makossa " qu´il a servi au public en 1972 n´a cessé d´émerveiller ce dernier par son talent. Au courant de l`année 2007il sort "Manu Dibango joue Sydney Bechet", un hommage au compositeur et instrumentiste noir américain originaire de la Nouvelle Orléans, et réédite "Africadelic", un album funky. En mars 2007, il a fêté les cinquante ans de sa carrière à Paris. A cette occasion, il a permis à son public de redécouvrir ce " Soul Makossa " qui a permis à l`Afrique, à travers cette musique de faire ses premiers pas dans la "Soul music".
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Les ouvrages laissés par Léopold Moume Etia fond de lui un personnage qui s’est appliqué à restituer les choses et l’histoire dans leurs contextes réels, afin que nul n’en n’ignore. Il en est ainsi de " Cameroun : les années ardentes "...
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