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Manu, ambassadeur de l’Unesco.

 
La cérémonie a lieu, ce jour, jeudi 27 mai, à Paris, dans la salle de fêtes du siège de l’Unesco. Manu Dibango, père de "African carnaval" (Editions Soul makossa, 1972), recevra en effet, des propres mains de Koichiro Matsuura, le directeur général d


27.05.2004

Serge Alain Godong,à Paris

Koichiro Matsuura, le directeur général de l’institution, l’installe ce jour.

La cérémonie a lieu, ce jour, jeudi 27 mai, à Paris, dans la salle de fêtes du siège de l’Unesco. Manu Dibango, père de "African carnaval" (Editions Soul makossa, 1972), recevra en effet, des propres mains de Koichiro Matsuura, le directeur général de l’organisation onusienne, la nouvelle distinction qui vient au moins montrer qu’il y en a quelques autres, dans le monde, qui le prennent au sérieux : ambassadeur itinérant de l’Unesco. Affichage qui tient, bien entendu, de sa longue contribution, cinq décennies durant, en faveur du rayonnement de la culture africaine en Occident et ailleurs, dans le monde lointain de l’Orient et des îles infinies. A travers des cartons d’albums et des tubes de génie, qui tapissent encore l’imaginaire de tout un peuple, son Cameroun d’origine, que hante la mauvaise conscience de ses héros non reconnus, de ses hérauts mal aimés ; de ceux qu’on a laissé user sous le soleil, avec une arlésienne cousue à trois mots : "Je vous verrai…". Manu, ambassadeur donc, comme certain, sous d’autres cieux, après avoir été laminé par un récent concert honteux à Douala, pour célébrer ses cinquante ans de carrière.

On applaudit avec le bruissement de ces regrets qu’on amasse sur les désarrois de son temps.
L’homme, aujourd’hui dépité, après quelques aventures foireuses en retour au pays natal, vit évidemment à Paris où il a toujours tenu ses quartiers, depuis qu’il y émigra au petit matin des années 50. Ville où il vient donc ressasser ses souvenirs et ses rancunes, revisiter l’histoire de sa propre légende vivante, de son "Wouri", "Pepe Soup", "Dikalo", "Afrideclic" et, bien sûr, de "Soul Makossa", entre autres titres avec lesquels il s’est bâti quelques triomphes mémorables sur le toit du monde, à quelques millions d’albums vendus. Ceux qui lui rendent visite, tous les dimanches matins, le trouvent souvent assis à côté de son transistor, l’oreille collée à sa propre voix, à l’écoute de cette émission dérangée qu’il a anime sur Africa N°1 en parcourant la mémoire et la fascination des musiques africaines de son temps. Toute chose qui lui conserve cet étrange jeunesse, ce ludique si attachant avec lequel il se meut toujours sur les projets les plus fous ; comme un enfant, comme un homme qui a encore tout son temps. Un souffle de vie qu’il saura donc reconvertir dans sa nouvelle carrière, dans son nouvel horizon. Malgré les Camerounais.
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