Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


Cameroun : Ahidjo a-t-il fait tuer Um Nyobe ?

 
Un essai de Enoh Meyomesse accuse l`ancien président de la République et décharge la France de l`assassinat du nationaliste.


Commentaire de Brother Metu: C´est reès facile d´accuser les noirs, pendant les maitres de ce meutre sont la Suprematie Blanche. Cet article n´aide pas à la reconstruction de la verité. 


Un essai de Enoh Meyomesse accuse l´ancien président de la République et décharge la France de l´assassinat du nationaliste.
 
Qui a donné l´ordre de tuer Ruben Um Nyobe, secrétaire général de l´Union des populations du Cameroun (Upc), le samedi 13 septembre 1958 ? L´ouvrage de 71 pages que Enoh Meyomesse publie aux éditions du Kamerun, Le carnet politique de Ruben Um Nyobe 1952-1958, va certainement apporter une autre pierre au mur de ceux qui ont soutenu et " démontré " l´hypothèse selon laquelle c´est Ahmadou Ahidjo et quelques uns de ses ministres qui ont pris sur eux la responsabilité d´éliminer le leader de la révolution camerounaise.

Le sous-titre du livre de Enoh Meyomesse, qui se lit d´une traite, souligne en effet qu´il s´agit de la Chronique d´un combat politique inachevé. Mais il revient pour l´essentiel à démontrer que les conditions d´une neutralisation définitive de Ruben Um Nyobe s´étaient réunies en 1958. Autant parce que Um Nyobe s´était, estime l´auteur, montré intransigeant ; qu´en raison des positions de ses adversaires : la France d´abord et Ahmadou Ahidjo, une fabrication de l´ancien colonisateur, si l´on en croit Meyomesse.

Est-ce la raison pour laquelle il décidera de la mise à mort de Um Nyobe ou exécutait-il un ordre ? Pour Enoh Meyomesse, ce qui est plus sûr c´est qu´il en porte la responsabilité. A la page 63 de l´essai, il est écrit : " A vrai dire, au regard de toutes les initiatives prises par deux hauts-commissaires de la République française au Cameroun, Roland Pré, qui avait organisé les massacres du mois de mai 1955 et obtenu l´interdiction de l´Upc le 13 juillet 1955, et Pierre Messmer, il est bien difficile d´indexer la France comme puissance ayant délibérément voulu l´assassinat de Ruben Um Nyobe. Bien mieux, il existe même, plutôt, d´autres éléments à la décharge de la France, dans cet acte odieux. "

Le raisonnement de Enoh Meyomesse est simple. Les Français n´ont pas assassiné le Vietnamien Hô Chi Minh, le Tunisien Bourguiba, les leaders du Fln algérien kidnappés lors du premier détournement d´avion de l´histoire… L´auteur remontera jusqu´à Samory Touré déporté après avoir été militairement défait part la France. Pourquoi Um Nyobe aurait-il mérité un sort différent ? La France "innocentée " par divers autres arguments, qui rentrera donc dans le box des accusés ? Pour Charles Okala, ancien ministre et leader politique, qui s´est confié à Abel Eyinga trois années après la mort de Um Nyobe, " la décision de procéder à l´élimination physique de Ruben Um Nyobe avait été prise [en la présence de M. Okala] dans la ville de Batschenga, au cours d´une réunion à trois, Ahmadou Ahidjo, Moussa Yaya Sarkifada et lui, Charles Okala. "

Charles Okala

Cette thèse est soutenue par certains auteurs tel Bakang ba Tonje, dans une autre enquête intitulée Les derniers jours de Ruben Um Nyobe, publiée aux éditions Kunde en 2005. Pour lui, c´est plutôt au cours d´un conseil de ministres que la mort de Um Nyobe est finalement décidée. En plus de Ahidjo, Charles Assalé, Charles Okala, Michel Njiné, André Fouda, Njoya Arouna, Talba Malla, Jean Akassou, Pierre Ninekam, Alfred Mandon, "votent pour la mort " de celui que certains militants upécistes appelaient affectueusement Mpodol. Seuls Gaston Behle et Haman Adama ont voté contre, rapporte Bakang ba Tonje. Cissoko Sekou Cheikh, intime parmi les intimes du premier président de la République qui rapporte ce témoignage ne pourra pas dire si la mort immédiate de Haman Adama que l´on attribuera à ce refus avait un quelconque lien avec son opposition.

Le sujet d´histoire demeurera donc l´objet de discussions, telle la version de l´intransigeance de Ruben Um Nyobe. Pour Enoh Meyomesse en effet, Um Nyobe aurait répondu à Thomas Mongo, archevêque de Douala et intercesseur entre l´administration coloniale, qu´il ne sortirait du maquis où la lutte pour l´indépendance l´avait mené qu´à condition d´être désigné Premier ministre à la place d´André-Marie Mbida. Bien plus, Um Nyobe aurait exigé une rencontre publique avec le haut-commissaire Pierre Messmer et la formation d´un gouvernement d´union nationale sous l´égide de l´Upc !

Pour certains upécistes, le compte rendu de cette fameuse entrevue est fort différent. Um Nyobe aura plutôt demandé une détente et une amnistie politiques, et non quelque poste ministériel, avant de quitter le maquis. Pour Bakang ba Tonje enfin, Thomas Mongo a divulgué les contenus secrets de son entrevue avec Ruben Um Nyobe. Une manière de dire que l´homme d´Eglise n´était pas digne de confiance, et, que par conséquent, ses déclarations ne sauraient être prises pour paroles d´évangile ?


© Mutations : Jean Baptiste Ketchateng

 DANS LA MEME RUBRIQUE
Coopération, mondialisation, NEPAD pour le développement de l’Afrique ?
l’Histoire humaine ne livre aucun, absolument aucun exemple de pays qui s’est développé grâce à l’aide des pays qui dominaient le monde à la même époque. Prétendre le contraire relève n’est tout simplement pas sérieux.
Par MOUKOKO PRISO...

Maât comme Source de la Loi Fondamentale des Peuples Noirs
La maâ.t vient du verbe maâ (MEI en copte et MEI ou MEYI dans certaines langues bantu, même le Ma est resté aussi). Le sens principal du verbe maâ est "être vrai". Il y a primat de la "Vérité" (Maât) sur les autres sens. Mais que signifie "être vrai"...

Confrerie Mbog-Parlement: THE MBOG AND ITS ORGANISATION
MBOG = Panther-men and legislators.
NGE = Leopard-men and executors.
UM = Watersnake-men and judges.
KOO = Snail-women.
NGAM = Spider-men and prophets (soothsayers)....

A HISTORY OF THE ORIGINS OF THE BASSA PEOPLE, by Mbog-Parlement
The Bassa are a native Bantu people of Cameroon, extending right into West Africa, where they constitute numerous families. Their scattered location derives not only from the migratory movements which led to the fanning out of certain large tribes, b...

Moses Levi of Altona, Lawyer of Mpondo Akwa - Genealogy.
Moses Levi (1875-1938), lawyer and notary public, married to Betty, nee Lindenberger (1882-1942)....

LA FORMATION DE CAMEROUNAIS EN ALLEMAGNE PENDANT LA PÉRIODE COLONIALE
Alfred Bell : le refus de connaissances objectives aux colonisés, par Joseph GOMSU
...

Entretien avec le prêtre exorciste sur le phénomène de la sorcellerie au Cameroun.
Anthropologue, Ethnologue et Philosophe, Meinrad-Pierre Hebga se bat depuis plus de 40 ans pour faire admettre la Rationalité de la Pensée Africaine....

Meinrad Pierre Hebga Biographie
Meinrad Pierre Hebga né le 31 mars 1928 à Edea, au Cameroun des parents catéchistes...

Manu, Doyen polyvalent. Paris 20/03/2007 -
Manu Dibango n’arrête pas. A 73 ans, il présente une émission de radio sur une radio FM, vient de sortir un album de jazz en hommage à la Nouvelle Orléans, de rééditer Africadelic, un album funky et a même assurée la présidendu FESPACO. Il fête égale...

The Decipherment of Hieroglyphs
For centuries, the meaning of the mysterious and mystical Egyptian hieroglyphs baffled the greatest minds in the world. Then, in 1799, the discovery of the most famous piece of rock in archaeology unravelled the secrets of the script....

   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |  16 |  17 |  18 |  19 |  20 |  21 |  22 |  23 |  24 |  25 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks