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Cameroon musique coorporation : Graves dissensions internes

 
Par une lettre adressée à Manu Dibango, le 31 mai 2004, Edmond Ndata, producteur de musique, démissionne de ses fonctions de président de la commission de lutte contre la piraterie et de contrôleur financier de la Cmc.


 04.06.2004

 
Venant MBOUA

La base réclame la tenue d’une assemblée générale ; Ebogo Emérent et Edmond Ndata démissionnent ; la réaction de Manu Dibango attendue.

Par une lettre adressée à Manu Dibango, le 31 mai 2004, Edmond Ndata, producteur de musique, démissionne de ses fonctions de président de la commission de lutte contre la piraterie et de contrôleur financier de la Cmc. Le démissionnaire dénonce pêle-mêle, dans un paragraphe pamphlet «l’arnaque, la concupiscence, l’insolence, l’arrogance, le mensonge, la perfidie, la délation et l’argent-roi, sale, facile, qui corrompt, viole les consciences et «tue» au propre comme au figuré ».

Dans un autre paragraphe, Ndata dénonce aussi «l’illégitimité du conseil d’administration, le manque de communication et de transparence, la calomnie, l’insulte, le chantage éhonté et la mégalomanie». Dans un autre document qu’il distribue à la presse, Ndata s’inquiète de l’absence à la Cmc, des statuts et d’un règlement général qui favorise au sein de la société des musiciens, une confusion totale, étant donné qu’il n’existe même pas une cellule de communication qui puisse connecter les membres à la vie de leur société. Toujours dans ses griefs, il dénonce «l’absence d’une direction administrative et financière [qui] a favorisé l’émergence des comportements malversatoires [sic], des abus de confiance aggravés et d’autres infractions». Parmi les malversations énoncées, Ndata cite les approvisionnements sans bons de commande et qui ne sont jamais matérialisés par des bordereaux de livraison ou des procès-verbaux ; des règlements qui s’effectuent sans contrepartie des notes de réclamation, etc. Il finit par une interpellation à l’adresse du ministre de la Culture, afin qu’il ordonne un audit de la gestion des huit premiers mois de la Cmc.
Interrogée, la direction générale de la société nous a renvoyé auprès des administrateurs. Pour le directeur général Henri Manga, c’est une affaire qui ne concerne nullement la direction générale de la Cmc. Il n’a donc pas voulu répondre aux accusations portées sur sa gestion. D’après leurs adversaires, les responsables actuels de la Cmc ont déclaré les recettes suivantes au cours des huit derniers mois : 100 millions de francs (reçus illégalement de la Crtv), 29 millions des droits d’exécution publique, 17 millions des droits d’adhésion, 74 millions des droits de reproduction mécaniques. «Comment peuvent-ils déclarer la Cmc en cessation de payement ?», interroge Ambroise Messi, membre de l’ancienne Cmc qui déclare que pour l’instant, selon eux, les responsables de la Cmc n’ont encore rien déclaré sur les droits perçus chez les usagers communs. Ce bilan que dressent les détracteurs de l’équipe actuelle souligne lourdement que de toutes ces sommes d’argent, seulement 52 millions ont été distribués aux musiciens, en décembre 2003. L’action sociale, si forte à l’époque de la Socinada, serait inexistante à la Cmc, car, soutient Ambroise Messi, lorsque les musiciens meurent, personne ne participe à l’organisation des obsèques.

On attend Manu…
Parallèlement à la démission et aux dénonciations de Ndata, Ebogo Emérent, un dinosaure du conseil d’Administration a déposé aussi sa démission. Rencontré dans les bureaux de Roméo Dicka, en début d’après midi mardi 1er juin, celui qui conduisit la délégation de la Socim à la création de la Cmc indique qu’il démissionne «pour des raisons personnelles». L’ancien vice-président de la Socim estime qu’il a été victime d’une «supercherie», lors de la réunion qui a abouti à la naissance de la Cmc. Il accuse Manu Dibango de n’avoir pas cherché à convoquer une assemblée générale, qui aurait pour effet de réunir tous les musiciens. Dans l’avant dernier paragraphe de sa lettre, il regrette à mots à peine voilés, la désignation de Manu Dibango comme Pca : « monsieur le président, écrit-il, les problèmes des artistes musiciens sont énormes et nous avons jeté notre dévolu sur vous, malheureusement, nous restons sur notre faim ».
Pour l’instant, tout le monde, à la Cmc comme dans les camps d’en face, attend l’arrivée annoncée de Manu Dibango. «Nous espérons qu’il va entendre notre appel et qu’il convoquera une assemblée générale qui permettra de voter les textes et de retoucher la composition du conseil d’administration, déclare Roméo Dicka, visiblement le chef d`orchestre de la contestation. S’il ne nous comprend pas ; s’il n’accepte pas que l’on retouche la composition de son entourage et s’il nous fait le chantage qu’il fait au ministre (Manu aurait menacé de démissionner, si on acceptait pas son Dg Henri Manga, Ndlr), c’est nous qui allons le pousser à la porte », a menacé l’ancien secrétaire général de la Socinada.

Pour sûr, on entre là dans une nouvelle foire d’empoignes dont les musiciens ont si bien l’art. Depuis la naissance de la Cmc, la sérénité n’a jamais élu domicile chez eux, et, pour tout dire, le ministère de la Culture semble un peu embarrassé aujourd’hui. Face à des membres qui sollicitent avec véhémence, la tenue d’une assemblée générale, le ministère garde le silence ; interpellé par Le Messager, un proche collaborateur du ministre a affirmé que la tutelle n’est opposée en rien, à la tenue d’une assemblée générale, «si elle peut se tenir de manière réglementaire, dans l’ordre et la discipline». A la Cmc, on annonce que le conseil d’Administration réagira dans les tous prochains jours.
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