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Lettre à Françoise

 
Ma très chère fille, Depuis tes bons spectaculaires et victorieux que tu as effectués, l’autre soir, sous le ciel illuminé de la capitale chinoise, je sais que de très nombreux Camerounais ont changé leur fusil d’épaule et que, courtisans impénitents


La chronique de Pem : Lettre à Françoise  
Écrit par Patrice Etoundi Mballa    


Ma très chère fille,

Avec toi, je ne veux, ni mentir, ni passer par quatre chemins pour te parler ; je vais t’ouvrir mon cœur, en toute franchise. Je n’ai plus le droit de te cacher quoi que ce soit. Tu mérites d’ailleurs mieux que cela de ma part, maintenant que tu es devenue l’une de sportives légendaires de toute la planète.

Alors, ce que je vais te dire dans les lignes ci-dessous, accepte-le, ma fille, comme un vibrant hommage que je rends à ton inébranlable volonté d’entreprendre, de réussir et de vaincre ; reçois-le comme le plus joli bouquet de fleurs qu’un père puisse déposer dans les bras de sa fille qu’il aime et admire par- dessus tout.

Depuis tes bons spectaculaires et victorieux que tu as effectués, l’autre soir, sous le ciel illuminé de la capitale chinoise, je sais que de très nombreux Camerounais ont changé leur fusil d’épaule et que, courtisans impénitents et hypocrites, ils se sont mis à t’adresser des gerbes de félicitations. Oui..des félicitations…parlons-en ! Si vives puissent-elles paraître, la plupart de ces félicitations ne sont, à de très rares exceptions près, que des « rires jaunes », emballés dans des mots doux. Comment mieux t’expliquer ces brusques revirements, ma fille ? Retiens seulement que l’être humain est insaisissable. En tout cas, ton bel entêtement, ton indomptable fierté, ton inflexible orgueil, ton indiscutable talent, l’amour sincère que tu voue à ta patrie et tes victoires éclatantes donnent, en ce moment, très mauvaise conscience à la plupart d’entre nous, par rapport aux injustices dont nous t’avons éclaboussée, par rapport à toutes les boues dans lesquelles nous avons cherché à te traîner. Quelle magistrale gifle tu as donnée à nous tous qui t’avons dénigrée à la légère ! Quel gros pied de nez tes bonds aux couleurs d’or ont fait à ces autres sports dits « rois » devant lesquels la République entière s’agenouille !...

Certes, en considérant tes performances réalisées à Athènes, il y a quatre ans, je t’accordais encore volontiers ma sympathie. Mais, en tenant compte des vagues houleuses au creux desquelles tu t’es  souvent trouvée, malgré toi au moment même où tes futures adversaires, traitées comme des stars dans leurs pays, peaufinaient leur préparation, je n’ai plus  jamais eu le moindre courage  de parier un seul franc, en pensant à tes prestations à venir. Sans ambages, je te dis que je ne croyais plus en toi. Quand tu assurais que tu allais te défendre victorieusement à Pékin, je ne voyais en toi qu’une petite vantarde qui voulait qu’on remarque et qu’on parle  un peu d’elle. Du reste, quand les Jeux Olympiques  eurent démarré par la natation et que Laure Manaudou, qui était considérée jusque-là comme la meilleure nageuse française du moment, mais qui, sensiblement comme toi, avait connu une période de préparation peu sereine, eut sombré corps et maillot dans le « cube d’eau chinois », j’au cru tenir là la preuve  que mes réserves étaient fondées et que, comme Laure, ma petite Françoise  allait être mangée à une sauce très pimentée…Ma fille, je me suis trompé. Je te demande pardon.

Accorde le même pardon à tous ceux qui, comme moi, ne te faisaient plus confiance. Surtout, accorde ton pardon à tous ces « chefs » et « experts » qui, si tout ne dépendait que d’eux, ne t’auraient pas laissée partir aux Jeux de Pékin. Ils  ne savaient ^même pas ce qu’ils faisaient. Je ne t’apprends rien : notre mouvement sportif recrute trop de troubadours  et d’apprentis- sorciers.

Ma fille, porte-toi bien et continue de briller, comme l’or de tes médailles !    

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