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QUI ETAIT ANDRE NGUANGUE

 
Evocation de la vie et du parcours de l’un des journalistes de la première heure au Cameroun, décédé avant-hier à Douala.


Le patriarche Sawa s’est éteint hier à Douala, des suites d’une longue maladie.

La nouvelle n’a pas beaucoup circulé hier dans la capitale économique. Au quartier Akwa où résidait l’ancien journaliste André Ngangué, la famille est restée silencieuse, dans le recueillement.

La nouvelle de la disparition de celui qui était donné comme l’encadreur du collège des patriarches Sawa circulait de bouche à oreille.
Ce qui n’a pas empêché les journalistes informés de courir aux nouvelles. Digne dans la douleur, les membres de la famille se donnent la peine à relater les circonstances de la disparition de leur père. “ C’est vers 17h (hier, ndlr) que le père a rendu l’âme à l’hôpital général de Douala où il était interné depuis deux semaines. Les médecins ne disaient pas précisément de quoi il souffrait. Tantôt tel mal, tantôt tel autre. A son âge, ce n’est pas facile ”, témoigne un de ses orphelins.

Avant d’être interné dans cet établissement hospitalier, il était resté couché presque six mois à son domicile. Mais jusqu’à la dernière minute, il était très lucide, apprend-on. “ Le père savait qu’il allait partir d’un moment à l’autre ; il nous préparait déjà à cette éventualité, et il s’en est allé doucement ”, rapporte un de ses fils qui gère la situation avec philosophie.
André Ngangué compte parmi les rares journalistes camerounais qui ont fait leurs armes depuis l’époque coloniale. Journaliste célèbre, notamment pendant des dizaines d’années à radio Douala, il n’a pourtant pas connu la rayonnante carrière administrative qu’il aurait méritée, estiment ses proches. C’est un peu avec un goût d’amertume qu’il prend sa retraite anticipée vers 1990. Les sources familiales affirment qu’il n’a jamais eu droit à sa pension retraite. Si bien que toutes ses années de retraite ont été presque un calvaire qu’il ne surmontait qu’avec son sens élevé de la dignité.  Et c’est depuis quelques mois seulement qu’une mesure, semble-t-il administrative, l’a enfin rétabli dans ses droits. Alors qu’il était déjà très malade.

Né le 14 août 1920, il est le doyen des journalistes radio du Cameroun. Il est formé à l’Office de radio d’Afrique et à la société de radiodiffusion de la France d’outre-mer. Vers la fin des années 1970, il occupe les fonctions de délégué provincial de l’information et de la culture pour le Littoral et l’Ouest, tandis que son fils aîné, Henri Bandolo, devenu ministre par la suite, officie dans les mêmes fonctions à l’Est. A 88 ans, le patriarche laisse une veuve, 9 enfants, de nombreux petits fils et arrière petits fils.

David Nouwou
La Nouvelle Expression


QUI ETAIT ANDRE NGUANGUE

Evocation de la vie et du parcours de l’un des journalistes de la première heure au Cameroun, décédé avant-hier à Douala.

Aujourd’hui, des visiteurs sont assis à sa place. Celle où on le trouvait à chaque fois, dans la salle de séjour de sa maison de Akwa, au lieu dit « Dubaï ». Et puis, témoigne son fils Serge Paul Kwa Nganguè, ça fait des semaines qu’il ne s’asseyait plus là. Fatigué, il préférait rester couché. Un mauvais signe pour la famille qui le croyait fermement d’une pâte à vivre 100 ans. André Nganguè, 88 ans, est mort avant-hier après-midi à l’hôpital général de Douala où il était interné depuis quelques semaines. Des ennuis de santé. Son épouse lui avait rendu visite le jour même et était repartie avec des nouvelles plutôt rassurantes.

Ceux et celles qui défilent à présent à la demeure de Akwa n’ont plus que des souvenirs. Dans la cour, une vénérable Mercedes. Dans le salon, les solides meubles d’une autre époque, une canne, des photos, un portrait d’Henri Bandolo, le fils illustre, etc. Serge Paul accueille les journalistes et tous ceux qui viennent dire leur sympathie. En toute simplicité. Il a de qui tenir. André Nganguè était un homme simple que l’on voyait recevoir les étudiants qui le consultaient pour toutes sortes de travaux historiques. On le voyait également faire des paris sur des courses de chevaux, avec une sorte de passion. Bon pied bon œil, jusqu’au bout.

On parle là de l’un des journalistes de la première heure du Cameroun. L’histoire commence en 1950 lorsqu’André Nganguè obtient une bourse pour étudier à l’Ecole de journalisme de Paris. Il revient de France pour être recruté à la Société radiophonique de la France d’Outre Mer (Sorafom) puis à l’Ocora (Office de coopération radiophonique). Quand arrive l’indépendance du Cameroun, André Nganguè intègre la radiodiffusion nationale et y mène une brillante carrière. Avec une prédilection pour le journalisme sportif notamment. Il sera notamment chef de station de radio Douala et plus tard, délégué provincial de l’Information et de la Culture du Littoral et de l’Ouest pendant plusieurs années.

A la retraite depuis plus de vingt cinq ans, l’homme n’avait pour autant pas quitté la scène. Véritable témoin de l’histoire du Cameroun, il continuait, à l’occasion, de faire profiter de sa verve de sa faconde autour de lui. Il n’y avait pas, à Douala en particulier, de cérémonie officielle ou traditionnelle sans lui. André Nganguè était en effet ce qu’on appelle chez les Sawa un « eyoum’a moto ». Il appartenait à ce cercle de patriarches auquel il est conféré le pouvoir de protéger le peuple sawa, ceci en vertu de leur savoir et de leur maîtrise des traditions.

Stéphane TCHAKAM
Cameroon Tribune
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