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Cmc : Manu Dibango a démissionné
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Le président du conseil d’administration de la Cameroon music corporation n’accepte pas une commission au-dessus des sociétés de gestion collective du droit d’auteur.
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04.02.2005
Le président du conseil d’administration de la Cameroon music corporation n’accepte pas une commission au-dessus des sociétés de gestion collective du droit d’auteur.
Alors que ses collègues du conseil d’administration de la Cmc se réunissaient le 27 janvier 2005 au Hilton Hôtel, pour statuer sur la gestion de la Société et la convocation d’une assemblée générale exigée par le ministre de la Culture, Manu Dibango, le Pca, leur envoyait une correspondance manuscrite (voir fac-similé et document ci-contre), depuis son domicile parisien, pour leur souhaiter bonne chance. Dans cette correspondance, Manu Dibango pense que si une commission créée par le ministre de tutelle existe pour réguler les litiges possibles, il ne s’y oppose pas. Mais si cette commission existe pour être au-dessus des sociétés, alors son existence pose problème. Manu pense qu’” il y a un organisme de trop ” et qu’ ” il y a des conclusions à tirer de cet état de fait ”. Lui, il a tiré la sienne de la manière suivante : “ Moi, Manu Dibango, je ne puis pas chers collègues, je ne puis me sentir impliqué au devenir de la musique dans notre pays dans ces conditions. Tirez-vous mêmes les conclusions qui s’imposent. J’espère qu’un jour les artistes, les “ vrais ”, s’en sortiront, pour le bien de notre culture. Bonne chance ”. Manu Dibango, soixante-dix ans sonnés, est le porte-flambeau de la musique camerounaise depuis les années 70. Son arrivée à la tête de la société de gestion collective des droits des musiciens, en septembre 2003, aurait été imposée par le chef de l’Etat en personne. Le ministre d’Etat en charge de la Culture, Ferdinand Oyono, s’est chargé du boulot auprès des musiciens. Respecté, il a toutefois été critiqué vertement par certains de ses jeunes confrères, qui réclamaient une assemblée générale pour mettre la société en conformité avec les dispositions de la loi. D’autres l’ont même accusé de tribalisme et de népotisme, lorsqu’il a soutenu lourdement la désignation d’Henri Din Manga, un de ses proches au poste de Directeur général. Mais jusque-là soutenue par le ministère de la Culture, la Cmc a évolué sans tenir une assemblée générale constitutive, jusqu’à ce que les relations entre elle et la Commission de médiation et de contrôle permanent des sociétés de gestion collective dégénèrent. La Commission dénonce la gestion de la société et le ministre exige désormais la tenue d’une assemblée générale dite de refondation. Excédé, Manu Dibango veut probablement rendre son tablier. Interpellé, le directeur général Henri Manga estime que cette lettre n’est pas une démission, mais une interpellation que Manu fait à l’endroit des officiels et de l’opinion camerounaise. Cependant, certains administrateurs présents à ce fameux conseil du 27 janvier affirment n’avoir pas été informés de l’existence de cette lettre dont nous vous faisons tenir, ici, le contenu intégral.
Par Venant MBOUA
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