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Cmc : Manu Dibango reste Pca
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"Ce n’est pas une démission. Une démission obéit à des règles ". L’auteur de ces propos est un haut responsable de la Cameroon Music Corporation (Cmc) souhaitant rester anonyme. " Le président [du conseil d’administration] est pour le moment à Cannes
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07.02.2005
Selon des responsables locaux, pour qui l’annonce de sa " démission " est précipitée.
"Ce n’est pas une démission. Une démission obéit à des règles ". L’auteur de ces propos est un haut responsable de la Cameroon Music Corporation (Cmc) souhaitant rester anonyme. " Le président [du conseil d’administration] est pour le moment à Cannes, et nous n’avons pas encore eu de contacts avec lui ", a-t-il confié samedi à CT. C’est après cette " entrance " que le responsable promet des éclaircissements sur cette affaire Manu Dibango. Un Manu Dibango dont une lettre, adressée il y a quelques jours aux membres du conseil d’administration réunis à Yaoundé, a quelque peu agité l’opinion et la société de gestion des droits d’auteur des artistes musiciens. Dans la missive, interprétée par beaucoup comme une démission pure et simple du saxophoniste de ses fonctions de Pca, Manu Dibango soutient notamment qu’il y a " un organisme de trop " dans la gestion des droits d’auteur au Cameroun.
Il ajoute qu’il y a " des conclusions à tirer de cet état de fait ". " Je ne puis me sentir impliqué au devenir de la musique dans notre pays dans ces conditions ", a, par ailleurs, écrit Manu Dibango. Une phrase dans laquelle beaucoup ont donc lu la démission susmentionnée. Une interprétation somme toute plausible — surtout que le Pca souhaite bonne chance aux autres membres du conseil d’administration —, même si une autre lecture de cet extrait est possible : si les fameuses " conditions " changent, Manu continuera à se " sentir impliqué au devenir de la musique " camerounaise. Cela dit, pourquoi écrire une lettre qui dit quelque chose sans vraiment la dire ? Certains pourraient faire au Pca le reproche de ne pas avoir été univoque dans sa missive aux administrateurs et autres responsables de la Cameroon Music Corporation.
S’agit-il d’une saute d’humeur ? D’après un cadre maison ayant requis l’anonymat, on devrait plutôt parler de franche colère de la part du Pca : " Son nom est traîné dans la boue depuis quelques semaines dans l’opinion ". Selon notre source, Manu Dibango n’aurait que très modérément apprécié les soupçons répandus çà et là sur la gestion de la Cmc. C’est donc sa manière de " secouer " le public, de signifier son mécontentement. Un proche parle même d’une " interpellation que Manu fait à l’endroit des officiels et de l’opinion camerounaise". Mais, réitère-t-on à la Cmc, ce n’est en aucun cas une démission formelle. " Quand il voudra démissionner, ce sera sa démission ", ajoute-t-on de manière laconique.
Rappelons que ces derniers développements surviennent alors qu’une assemblée générale de la Cmc est attendue (la date n’est pas encore déterminée), pour faire le point sur les activités de cette structure créée en septembre 2003, et qui regrouperait aujourd’hui quelque 1 400 adhérents.
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Léopold Moume-Etia
Les ouvrages laissés par Léopold Moume Etia fond de lui un personnage qui s’est appliqué à restituer les choses et l’histoire dans leurs contextes réels, afin que nul n’en n’ignore. Il en est ainsi de " Cameroun : les années ardentes "...
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