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CMC OU CPMC : MANU DIBANGO "OYONO DOIT CHOISIR"

 
Annoncé démissionnaire de la présidence de la société civile de gestion des droits des musiciens, le plus capé des musiciens camerounais a repris contact avec les administrateurs de la Cmc. Il explicite en exclusivité au Messager ses positions, notam


09.02.2005

Annoncé démissionnaire de la présidence de la société civile de gestion des droits des musiciens, le plus capé des musiciens camerounais a repris contact avec les administrateurs de la Cmc. Il explicite en exclusivité au Messager ses positions, notamment au sujet l’omnipotence de la Commission Oyono/Ondoua

C’est par une déclaration de son Conseiller spécial, Antoine Lobe qu’est révélé le dernier rebondissement dans la situation de Manu Dibango au sein de la société civile chargée de la gestion des droits des artistes musiciens “ Le Pca de la Cameroon Music Corporation vient d’adresser une correspondance aux administrateurs de la Cmc, laquelle démontre à suffisance, sa détermination à poursuivre, malgré les embûches, la mission qui lui a été confiée” écrit M. Lobè. Effectivement Manu a écrit aux administrateurs de la Cmc hier 8 février pour se féliciter de la serenité et de l’esprit constructif qui a régné lors du Conseil d’administration extraordinaire du 27 janvier auquel , faut-il le rappeler, il n’avait pas participé. Comme Pca, il les a alors encouragés à mettre en œuvre scrupuleusement les résolutions dudit conclave.

La Cpmc est de trop
Un communiqué du secrétaire général de la Cmc, par ailleurs porte-parole du Conseil d’administration, daté du même jour annonce le retour de Manu, sous forme de démenti des informations diffusées ici et là. “Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes font état de la démission de Monsieur Manu Dibango du poste de président du conseil d’administration de la Cmc. La Cameroon Music Corporation tient à démentir formellement cette information dénuée de tout fondement (…). ” écrit Govinal Ndzinga Essomba, Sg et porte parole du Conseil d’administration de la Cmc. Qui martèle : “ C’est le lieu pour la Cmc de réaffirmer sa détermination à assumer jusqu’au bout les lourdes responsabilités qui lui ont été assignées à travers l’agrément N°03/016 octroyé le 15 septembre 2003 par le ministre d’Etat en charge de la culture. A cet effet, Monsieur Manu Dibango, qui a reçu mandat de présider aux destinées du droit d’auteur de l’art musical au Cameroun, n’entend nullement abandonner l’œuvre de longue haleine entreprise depuis cette date, tant au sein de la Cmc qu’à l’extérieur du Cameroun, auprès des grands organismes internationaux, dans l’intérêt général des artistes camerounais et pour la préservation de leurs droits ”
Joint au téléphone hier à Paris par le reporter du Messager, pour comprendre cette évolution qui a toutes les allures d’un revirement après sa lettre aux artistes le 27 janvier – Manu Dibango, de sa propre main, leur, laissait entendre en substance qu’il n’était plus en mesure d’assumer ses fonctions de Pca de la Cmc dans les conditions actuelles où un organisme ministériel, la Cpmc, marche sur ses plate-bandes - le plus célèbre des musiciens camerounais a explicité sa sortie. “J’ai dit qu’entre la Cmc et la Cpmc, il y a un organisme de trop. Et l’Etat (le ministre de la culture, Ferdinand Oyono en l’occurrence, ndlr) doit choisir. C’est le contenu de la correspondance interpelative que j’ai envoyée au ministre de la culture. C’est aussi l’esprit de ma lettre aux artistes. J’attends toujours que le ministre réponde. Chacun est libre de l’interpréter comme il entend. Mais sachez qu’une démission ne se fait pas dans la rue ou dans les journaux” nuance-t-il. Et de préciser : “ Le problème que j’ai posé est et demeure celui de l’ingérence de la tutelle via cette Commission permanente dans la gestion quotidienne des droits des artistes au détriment des sociétés civiles pourtant créées et agréées pour cela. Je veux qu’on apporte des réponses claires. Il y a un organisme de trop. En tout cas en France, où la Sacem est une société civile placée sous la tutelle d’un ministère, ce dernier n’a jamais eu l’idée de créer une superstructure qui se substitue à elle ”.

Cinq ans pour assainir
Pour Manu Dibango qui estime qu’on veut simplement le salir en lui demandant des comptes un an seulement après la mise en place ex-nihilo de la société civile des droits des artistes musiciens, alors qu’il a un mandat de cinq ans pour assainir le secteur desdits droits musicaux, le problème aujourd’hui est- davantage celui de l’inexistence d’un patrimoine propre pour les artistes musiciens réunis au sein des sociétés de droits d’auteurs, d’une part mais surtout l’exiguïté de la production musicale. Il appelle ainsi ses camarades musiciens à travailler pour créer dans ce qu’ils savent le mieux faire, ce qui sans doute agrandirait leurs portefeuilles que de se laisser instrumentaliser par ceux qui veulent semer le cafouillage pour perpétuer le pillage des maigres ressources des artistes.
Au-delà de ces appels à la sagesse du vieux musicien qui dit qu’à 71 ans, il n’a pas d’autre ambition que de rester musicien – et non devenir ministre comme certains en seraient venus à le soupçonner !- la lettre ambiguë de Manu qui a laissé penser qu’il jetait l’éponge a eu pour effet, tout au moins au sein du Conseil d’administration actuel de resserrer les rangs autour du vieux “sage”. Et si c’était cela le véritable objectif de cette curieuse lettre de vœux, qui tombait (simple hasard ?), la veille de ce conseil d’administration extraordinaire que certains voulaient difficile pour le président Manu? Voire.



Par Alex Gustave AZEBAZE
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