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Restructuration de la Cmc : Manu Dibango/ Léopold Oyono : inimitiés via les journaux

 
Alors que les deux hommes n’ont pratiquement pas pu trouver le temps de s’expliquer de visu, c’est à travers la presse que l’un et l’autre se disent et disent aux Camerounais leur part de vérité sur la gestion du droit d’auteur en musique au Cameroun


15.04.2005

 
Alors que les deux hommes n’ont pratiquement pas pu trouver le temps de s’expliquer de visu, c’est à travers la presse que l’un et l’autre se disent et disent aux Camerounais leur part de vérité sur la gestion du droit d’auteur en musique au Cameroun. A la veille de l’assemblée générale extraordinaire qui désignera un nouveau Pca de la Cmc, Manu Dibango crie au hold-up.

Révolu le temps où ils s‘affichaient ensemble, tout sourire, épaule contre épaule pour une photo qui devait immortaliser ce qui pouvait passer pour les prémisses d’une future collaboration sinon heureuse, du moins cordiale. Après avoir usé de correspondances adressées à l’une et l’autre partie sans réponse, c’est désormais par le biais de la presse que Ferdinand Léopold Oyono, ministre de la Culture, et Manu Dibango, ci-devant Pca de la Cameroon Music corporation (Cmc), se transmettent leurs amitiés.
Les hostilités sont ouvertes par Ferdinand Oyono, dans la livraison de Jeune Afrique l’Intelligent de la semaine dernière. Dans 2 pages d’interview payées, Léopold Oyono, à défaut de répondre aux sollicitations de la presse camerounaise, se demande des explications auxquelles il répond. Pour dire, comme un homme poussé dans ses retranchements, sa part de vérité sur le processus qu’il a engagé il y a quelques semaines : la suspension de l’agrément de la Cmc et l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire qui doit désigner un autre Pca de la société. “ Le vieux nègre ” explique ainsi qu’il rêvait de “ l’émergence dans notre sphère culturelle de compositeurs ” de génie. C’est pourquoi il a fait appel à “ certains de nos artistes qui ont emprunté et réussi cette voie difficile pour servir de source d’inspiration, de modèle, pour nos jeunots dans ce domaine. […] Trois fois hélas, je suis tombé sur des crocodiles de tous âges, prêts à dévorer à belles dents les jeunes pousses de cette grande ambition ”. Il n’en a pas fallu plus pour que Manu Dibango se sente visé. Dans son interview dans Mutations du 14 avril, le saxophoniste ne comprend pas que le Ministre de la Culture le traite de “ vieil escogriffe ”, alors qu’il a reçu l’onction du président de la République pour présider le conseil d’administration de la Cmc.

Paul Biya sollicité
Au même titre que Ferdinand Oyono estime (sans le nommer) que Manu Dibango a échoué dans sa tâche, le musicien constate que le ministre lui-même a toujours échoué dans la gestion de la Culture au Cameroun : “ Depuis 8 ans, où en est l’orchestre national ? […]La danse, le théâtre ? ” demande-t-il fort à propos. Car apparemment, aucun autre domaine culturel ne retient autant l’attention du ministre et ne bénéficie d’une aussi grande diligence de sa part. Manu rappelle ainsi que même les choses les plus simples comme la mise en place de structures élémentaires pour l’éclosion du génie -que Ferdinand Oyono admire tant chez les artistes des pays où ces structures existent- n’ont jamais été le souci du ministre. “ Au contraire, il s’est même arrangé à tout saccager ”, constate Manu Dibango.
Ce vide culturel est occulté par les questions de droits d’auteur qui font autant de bruit que les espèces sonnantes qui en sont l’enjeu. Car c’est bien à cause de l’argent du droit d’auteur géné de manière opaque que le ministre de la Culture, après des “ appels discrets à la modération et à la raison demeurés lettre morte ” a décidé de la suspension de l’agrément de la Cmc, soutien Ferdinand Oyono dans Jeune Afrique. Nenni, rétorque Manu Dibango dans Mutations du 14 avril. Pour lui, c’est parce qu’il a choisi un directeur général contre l’avis du ministre, qui pressentait plutôt quelqu’un d’autre, que “ Le vieux nègre ” lui garde une dent. Pendant que Ferdinand Oyono se plaint de n’avoir jamais reçu de réponse à ses préoccupations adressées à la Cmc, Manu lui rappelle que c’est la Cmc plutôt qui lui courrait après, en vain, car celui qui a acquis la réputation de n’être pratiquement jamais à son bureau était injoignable.
Quoi qu’il en soit, alors qu’on s’apprête à tenir les états généraux de la musique ce vendredi, avant de passer à l’assemblée générale extraordinaire devant porter un autre Pca à la tête de la Cmc, Manu Dibango crie à l’illégalité. Tout autant qu’il trouve illégale la toute puissance de la Cpmc (Commission permanente de médiation et de contrôle) qui a défait son administration. Une réaction que Oyono qualifie d’ “ étrange démarche du bandit qui demande l’embastillement du gendarme qui l’a attrapé ”. En dernier recours, Manu Dibango dit avoir écrit au président de la République depuis une semaine. Il a “ aussi fait un courrier au ministre d’Etat secrétaire général de la présidence ” et attend de voir si sa démarche va porter des fruits.
Le président de la République jouera-t-il encore à l’arbitre, comme ce fut le cas pour que naisse la Cmc ? En attendant, Manu a beau protester, pour l’instant le processus engagé par le ministre va à son aboutissement. Mais le saxophoniste ne semble pas avoir dit son dernier mot.



Par Danielle Nomba
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