Downloads   Galeries   Forums   Audios   Vidéos   Liens   Livre d´or   Partenaires   Contact   
  Accueil
  Actualité
  Régions/Peuples
  Historique
  Sawanité
  Le Ngondo
  Tourisme
  Littérature
  VIP
  F.A.Q
  Agendas
  Evénements
  Annonces
  Projets
  Communauté



      


Dibango recalé face à Jackson et Rihanna

 
Manu Dibango avait engagé une nouvelle action en justice contre les maisons de disques de Michael Jackson et Rihanna pour avoir utilisé sans son autorisation le thème musical de Soul Makossa. Un magistrat parisien a jugé ce mardi 17 février, irreceva


Paris  18/02/2009 - 

Manu Dibango avait engagé une nouvelle action en justice contre les maisons de disques de Michael Jackson et Rihanna pour avoir utilisé sans son autorisation le thème musical de Soul Makossa. Un magistrat parisien a jugé ce mardi 17 février, irrecevable l´action engagée par le musicien camerounais. Retour sur l´affaire.


L’affaire était close, et n’aurait a priori jamais du revenir aujourd’hui sous les feux de l’actualité. Depuis vingt-trois ans, Manu Dibango avait d’ailleurs respecté une totale discrétion sur les termes réels de l’arrangement à l’amiable conclu avec les représentants de Michael Jackson. Le célèbre saxophoniste camerounais avait intenté un procès contre la star américaine à laquelle il reprochait d’avoir irrégulièrement utilisé son tube Soul Makossa dans Wanna Be Startin’ Somethin’, paru en 1982 sur l’album Thriller. Un emprunt doublement abusif : l’auteur de l’oeuvre n’avait pas donné son autorisation et, surtout, son nom n’était nullement mentionné dans les crédits légaux.


C’est par hasard que Manu Dibango avait pris connaissance des faits, étonné qu’une amie le félicite dans une lettre pour sa collaboration avec Michael Jackson ! La bataille judiciaire qu’il engage alors pour défendre ses droits – d’autant que Thriller atteint déjà à l’époque les 45 millions d’exemplaires vendus, contre 104 millions aujourd’hui – est aussi lourde que complexe.

Dans le camp adverse, la défense cherche à tout prix à démontrer que la partie musicale qui fait l’objet du litige est en réalité un air traditionnel. Pour elle, Manu Dibango ne pourrait donc en aucun cas en réclamer la paternité. L’intéressé, pourtant, ne manque pas de souvenirs précis pour raconter la naissance en 1972 de cette chanson devenue son emblème. A l’origine, elle figurait en face B d’un 45 tours commandé par les autorités de Yaoundé pour la Coupe des nations au Cameroun !


En 1986, après plusieurs années de procédure, les deux parties finissent par trouver un terrain d’entente en marge des tribunaux : l’artiste camerounais reçoit une compensation financière, dont le montant s’élève à plusieurs millions de francs français. De quoi lui permettre entre autres d’acheter les éditions de tous ses enregistrements passés et d’en devenir dès lors propriétaire pour les exploiter librement.


En contrepartie, il abandonne ses droits sur Wanna Be Startin’ Somethin’ et accepte que son nom n’apparaissent pas sur le morceau de l’ex-Jackson Five : une autre action en justice aurait été nécessaire pour cela. Mais l’arrangement prévoit que ce sera le cas pour toute utilisation ultérieure de la chanson, qui nécessitera de plus l’accord préalable de Manu Dibango.

Pourtant, il n’en a rien été lorsque la chanteuse Rihanna, originaire de la Barbade, a obtenu l’autorisation de Michael Jackson de la reprendre partiellement pour son titre Please, Don’t Stop The Music qui rencontra un succès international en 2007. Le Roi de la pop avait déjà manqué à ces engagements à l’occasion du remix effectué à l’occasion du 25e anniversaire de Thriller.


S’estimant lésé, le saxophoniste camerounais, qui a fêté ses 75 ans en décembre dernier, avait donc décidé d’assigner en référé les maisons de disques des deux artistes afin que les droits d´auteur générés par cette chanson en France soient bloqués dans l´attente d´une décision sur le fond. Le 17 février, le juge des référés a considéré que Manu Dibango était "irrecevable à agir" dans la mesure où son homologue du tribunal de Nanterre (banlieue parisienne), saisi il y a un an par le musicien dans la même affaire, avait "déjà donné acte à Universal Music de mentionner le nom de Manu Dibango sur la pochette des retirages" du disque de Rihanna en France. Le juge des référés rappelle que Manu Dibango s´était alors désisté de son action. "Ce désistement signifie que l´artiste avait renoncé à son droit moral dans cette affaire". L´affaire sera plaidée ultérieurement sur le fond. A suivre.


 DANS LA MEME RUBRIQUE
Le 13 septembre et le captage d’héritage
les manifestations marquant la célébration du cinquantenaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobe par le gouvernement français et ses suppôts locaux le 13 septembre 1958, un militant de l’UPC décrypte la symbolique de cette date....

Attribution du 2ème prix Moumié - Un article confond Woungly Massaga
Selon René EMEH ELONG et Franklin NYAMSI de deux membres de l’UPC, Il y a à charge de W. Massaga des "Pièces à conviction d`un parcours de traîtrise"....

« Man pass man » : Honneur et gloire à l’immortel Ernest Ouandié ! par Beng Yves.
« La gravité de la situation de même que l’amour que nous portons tous à notre pays commandent que tous les Kamerunais se donnent la main pour porter le coup décisif au régime néocolonialiste agonisant. » Ernest Ouandié...

Connecting to a proud heritage - The Kemet way
Aisha recalls on one of her visits to Kemet, visiting a temple with paintings of medical instruments, and historical records of surgeries and medicines that were used in the BC era. Recognising some of the instruments as instruments used in modern me...

Manu Dibango : « Quand on dit ivoirité, je rigole ! »
J’ai gagné contre Jennifer Lopez. Et j’en ai encore plusieurs en cours dont un contre Rihanna. Alors elle, c’est pire, elle a crédité le morceau à Michael Jackson, mon propre plagiaire!...

David Siegfried Etamè Massoma : Un détective au sommet de l´Etat
Né le 08 août 1946 à Ndoungué, dans le département du Moungo, province du Littoral, il est titulaire d`une licence en Sciences économiques de l`Université de Yaoundé...

Le destin tragique de « l’âme immortelle du Peuple kamerunais ».Il y a 61 ans naissait l´UPC
C’était le 10 Avril 1948. C’était un Samedi.Il faisait chaud ce jour-là. Docteur Samuel Mack-Kit – Président de l’UPC
...

Henriette Ekwe de son nom de guerre "Nyangon". L´âme de l´UPC
Elle fait partie depuis plusieurs années déja des figures médiatiques connues des camerounais. La directrice de publication de l`hebdomadaire Bebela a été et reste une militante politique engagée....

La leçon d´ATT
ATT saura t-il résister à la tentation de ne pas modifier la constitution?...

La Renaisance Africaine du rêve à la réalité...
A Dakar, ancienne capitale de l`Afrique Occidentale française, à quelques encablures de Gorée île au passé tragique, se dresse désormais un monument qui traduit la prise de conscience d`un peuple pour un nouveau départ....

   0 |  1 |  2 |  3 |  4 |  5 |  6 |  7 |  8 |  9 |  10 |  11 |  12 |  13 |  14 |  15 |  16 |  17 |  18 |  19 |  20 |  21 |  22 |  23 |  24 |  25 |      ... >|



Jumeaux Masao "Ngondo"

Remember Moamar Kadhafi

LIVING CHAINS OF COLONISATION






© Peuplesawa.com 2007 | WEB Technology : BN-iCOM by Biangue Networks