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Aide aux artistes : Manu Dibango force la main à Oyono

 
115 artistes sont invités à la caisse, pour recevoir près de 305 millions de FCFA. De nombreuses voix s’élèvent pour décrier l’arbitraire et la discrimination de la commission des arts et lettres.


26.05.2005

 
115 artistes sont invités à la caisse, pour recevoir près de 305 millions de FCFA. De nombreuses voix s’élèvent pour décrier l’arbitraire et la discrimination de la commission des arts et lettres.

Le 29 avril dernier, le ministre d’Etat en charge de la Culture, Ferdinand Léopold Oyono a rendu publique une liste de 115 noms de créateurs d’œuvres de l’esprit, artistes, opérateurs et associations culturelles ; bénéficiaires de 305 millions de Fcfa des subventions de l’Etat, accordées aux artistes à travers le compte d’affectation spéciale pour le soutien de la politique culturelle. Après une longue et lassante attente, d’espoirs fous en amères illusions, ils ont assiégé les lieux pour s’assurer d’être parmi les “ élus ” de la fortune publique. De nombreux déçus n’ont pas hésité à crier leur déception, le désarroi et la haine à l’encontre de la commission des arts et lettres, structure technique chargée d’examiner les différents dossiers. Selon eux, la liste a un parfum de discrimination et d’arbitraire, contrairement à la méritocratie et l’excellence prônées par le “ Vieux nègre ”.
Les 305 millions de Fcfa sont destinés à dix catégories d’artistes : les arts théâtraux, l’art humoristique, la littérature, le cinéma et audiovisuel (avec cette particularité ici d’avoir des cinéastes émergeants et des cinéastes de renom), les festivals culturels, la mode, les arts plastiques (là encore avec des plasticiens émergeants et ceux de renom), l’art musical (artistes émergents et ceux de renom), les groupes traditionnels, des aides aux conjoints et descendants d’artistes décédés et une aide exceptionnelle. Les montants oscillent entre un million pour les aides aux conjoints, deux millions pour les groupes traditionnels, les arts théâtraux, humoristique, littéraire, plasticiens et musiciens émergents ; trois à quatre millions pour les cinéastes émergents, les musiciens et plasticiens de renom. Seuls huit cinéastes de renom ont reçu chacun et c’est la grosse cagnotte, une subvention équivalente à 7 millions.

Le mauvais “ bon cœur ” de l’Etat
Crée par décret présidentiel n° 2001/389 du 05 décembre 2001, le compte d’affectation spéciale pour le soutien de la politique culturelle, pompeusement vanté par le chef de l’Etat, était d’un milliard de Fcfa de montant annuel. Après un passage à vide en 2002, sous le prétexte de la mise en place de la structure technique qu’est la commission des arts et lettres et de la nomination de ces membres, deux déblocages de fonds ont jusqu’ici été effectués. Soit un peu plus de 31 subventions accordées en 2003, et après, un appui global de plus de 200 millions pour une quarantaine de projets en 2004. Le 3ème déblocage en date est le plus consistant, à en juger par le nombre des projets, de même que pour le montant de l’enveloppe. Pour une certaine opinion, la colère et la grande gueule du Grand Manu, qui s’est répandu récemment dans les journaux, pour décrier la mésintelligence du ministère de la culture est pour quelque chose, dans la grosseur de l’enveloppe. Comptabilisés, les trois déblocages malheureusement, n’atteignent pas le milliard annuel annoncé par le chef de l’Etat.
En dehors de la maigreur de la subvention, se posent d’autres difficultés liées non seulement aux méthodes de travail fantaisistes de la commission arts et lettres, mais aussi à la disponibilité des liquidités au niveau du ministère des Finances. Généralement, les subventions arrivent au moment où les projets ont pris un coup de froid et de vieux, ont été réalisés partiellement ou avec amateurisme ; des fois, quand les données ne répondent plus à l’actualité de leur conception. A toutes ces incertitudes et indécisions, il faut ajouter les tracasseries liées aux décaissements qui se font en trois tranches de deux fois 30 % et 40 %. A titre d’exemple, une subvention de 7millions a été accordée à Jean-Marie Teno, pour la réalisation d’un film intitulé “ Le malentendu colonial ”. A ce jour où on en est encore à la publication de la liste, le film est achevé et programmé aux Ecrans noirs ce mois.



Par Souley ONOHIOLO
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