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Droits d’auteur : Coup de gueule de Manu Dibango contre le gouvernement camerounais
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Le saxophoniste camerounais, Manu Dibango, ancien président du Conseil d’administration de la Société nationale des droits d’auteurs, la Cameroon music corporation (Cmc), a accusé les autorités, notamment l’actuel ministre de la Culture, Ferdinand Oy
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14.06.2005
Le saxophoniste camerounais, Manu Dibango, ancien président du Conseil d’administration de la Société nationale des droits d’auteurs, la Cameroon music corporation (Cmc), a accusé les autorités, notamment l’actuel ministre de la Culture, Ferdinand Oyono, "d’être le fossoyeur de la culture camerounaise".
Manu Dibango qui souligne être en mesure d’apporter les preuves de ses accusations, a invité le ministre camerounais de la Culture, Ferdinand Oyono, à un débat contradictoire. "Je suis prêt à débattre avec lui dans les médias internationaux", a indiqué le célèbre saxophoniste ajoutant que cela permettra de dégager les responsabilités des uns et des autres sur "l’état de décrépitude de la culture camerounaise". Evincé il y a quelques mois de la présidence du Conseil d’administration de la société nationale des droits d’auteurs, entre autres, pour "mauvaise gestion", Manu Dibango s’est dit outré par ces accusations et déterminé à lever toute équivoque. L’artiste camerounais a souligné avoir récemment adressé au président de la République, Paul Biya, une lettre pour lui faire part du bilan de sa gestion, pendant un an et demi, à la tête de cette institution et dresser à la plus haute autorité du pays, ce qu’il a appelé, "l’état des lieux de la culture au Cameroun". Manu Dibango a indiqué qu’il est "obligé" d’adopter cette démarche, parce que selon des sources concordantes, c’est le président Paul Biya qui lui aurait
personnellement demandé de s’occuper de la Cmc afin de "profiter" de la notoriété dont jouit ce vétéran de la musique africaine. Après sa mise à l’écart de la Cmc au cours d’un processus très controversé, Manu Dibango souligne avoir beaucoup de choses à dire. "Quand on me traite d’escroc, de menteur, de malade ou d’incapable, je ne peux pas laisser passer çà", a insisté l’auteur de "Soul Makossa", qui n’a pas encore dit s’il portera plainte contre "ceux qui le sabotent". Porté à la tête de la société nationale des droits d’auteurs en septembre 2003, suite à l’éclatement en quatre entités de l’ex-Société nationale civile des droits d’auteurs du Cameroun (Socinada), Manu Dibango qui a toujours résidé en France, avait fait nommer un de ses proches à la direction générale de la Cmc. Au terme d’une gestion controversée d’une année et demi, ils ont été limogés, sans que le problème de la gestion des droits d’auteurs soit pour autant résolu. Trois mois après l’arrivée d’une nouvelle équipe à la tête de la Cmc, des voix s’élèvent, à nouveau, au sein de la famille des musiciens pour dénoncer le train de vie onéreux des nouveaux responsables, ainsi que leur "inertie" à ramener l’espoir et la sérénité dans les rangs des artistes. Selon eux, l’ex-Pca de la Cmc, "gagnait 500.000 francs Cfa par mois, alors que le nouveau gagne 1.000.000 de francs Cfa", soit le double des émoluments de Manu Dibango.
Par Source : Panapress
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