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Bitjoka Bondol Mbock : Le film d´un retour au pays natal

 
Le cinéaste installé en Allemagne entreprend pour la première fois un tournage au Cameroun.


Bitjoka Bondol Mbock fait parti de la génération des nouveaux cinéastes africains préoccupés par le devenir de leur continent. Né entre les palmiers et sur une feuille de bananier en Afrique. Pour affirmer son identité Bantu, il trouve que le cinéma est le meilleur outil pour s’exprimer. Il lui faudra quelques années de formation et de stages auprès de professionnels du cinéma et de festivals pour devenir réalisateur à son tour. Il fait ses études en informatique en Allemagne et d’assistant réalisateur cinéma en France. Il complète sa formation de cinéaste en Allemagne et au Canada. " Je n’arrivais pas à voir de films africains, hormis dans les festivals et à Images d’ailleurs à Paris" dit-il. Il se pose alors la question de l’existence du cinéma africain.
L’Afrique noire à l’image est la concrétisation du bouillonnement qui anime Bitjoka Bondol Mbock depuis sa prise de conscience qui est elle-même, à l’origine de son entrée dans le métier du cinéma et son engagement envers l’Afrique.


"… Le cinéma est né avec le documentaire… Le premier film était un documentaire… je pense qu’aujourd´hui en Afrique, on a plus besoin des gens qui parlent, qui posent de vraies questions, des gens qui peuvent nous entraîner vers de véritable questionnement … je préfère pour le moment faire des documentaires pour qu’ensemble nous puissions réfléchir, nous puissions regarder avec courage l’avenir de notre continent. Pourquoi doit-on faire des fictions qui ne seront jamais vues chez moi ? Certes la fiction est une distraction, un loisir. Pour qui, nous africains, faisons-nous nos films ? C’est là la vraie question. Le documentaire nous pousse à la réflexion, il nous interpelle. Je veux à travers " Afrique noire à l’image " interpeller mes frères et les dirigeants africains sur l´image à donner de notre Continent… "
"Je savais déjà que les premières caméras des frères Lumière avaient servi aux colons pour filmer l’Afrique pour la métropole. Mais il me fallait maintenant savoir pourquoi cinquante ans après le premier film fait par un africain, le cinéma africain n´intéresse personne. "

SYNOPSIS
Voilà 50 ans que le premier film africain a été tourné et plus de 100 ans après le kinétoscopes mais ce cinéma continue à faire couler beaucoup l’encre… Non seulement un questionnement s’impose sur l’industrie cinématographique de l’Afrique, mais aussi le constat reste amère sur l’image qu’on se fait du vieux continent : L´AFRIQUE.
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C´est d´abord la pauvreté, les maladies, la famine, les guerres, les bêtes à tout bout de chemin bref une terre peuplée d’êtres primitifs.
C’est cette pauvreté culturelle stéréotypée par l’image donnée au peuple africain depuis l’époque coloniale dans la plupart des films, des reportages, la presse et même les publicités que nous voulons dépeindre ici.
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Nous invitons alors le spectateur á donner son regard qu’il a de l’Afrique, de parler de son point de vue tel qu’il l’imagine et surtout de nous parler du cinéma africain, celui fait par des africains.
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Ce documentaire est la parole donnée aux étudiants, éthnologues, professeurs d’ Universités, réalisateurs africains tels que Med Hondo, Samba Félix N’Diaye, Jean-Marie Teno qui expliquent leurs méthodes de travail et leurs visions du " cinéma africain… "


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Le cinéaste installé en Allemagne entreprend pour la première fois un tournage au Cameroun.
Jules Romuald Nkonlak

Dans le salon Bouma de l´hôtel Hilton de Yaoundé, il avait tranquillement pris place au fond et écoutait, avec beaucoup d´attention, ses "confrères" Jean Pierre Bekolo et Cyrille Masso, qui, ce 29 mars, présentaient leurs prix ramenés de l´édition 2007 du Festival panafricain du film de Ouagadougou (Fespaco). Cette année, Bitjoka Bondol Mbock n´y a pas été. Et ce n´est certainement que partie remise pour celui dont le film "Afrique noire à l´image" avait déjà, en 2005, fait partie de la programmation. Un documentaire sur l´image que les Européens ont de l´Afrique, qui avait connu un certain succès. Traduit en plusieurs langues, il avait également été projeté dans plusieurs festivals de renom : Cannes, Fespaco, Ecrans noirs, etc.

L´édition 2005 des Ecrans noirs constitue justement le dernier véritable contact de Bitjoka Bondol Mbock, qui vit depuis quelques années en Allemagne, avec les cinéphiles de la terre de ses ancêtres. Mais le cinéaste a décidé de leur revenir bientôt, avec une œuvre encore plus proche d´eux, car tournée notamment au Cameroun. Et ce projet justifie la présence actuelle de Bitjoka Bondol au Cameroun. Lui qui, pour la première fois, tournera un film chez lui.
Il s´agira d´un film sur le thème du Sida. Son titre provisoire est "Le choix de vivre", affirme-t-il. Il indique également qu´il a mis à profit les premiers moment de son séjour au Cameroun pour faire des repérages : parler avec les gens, se rapprocher des prostituées, mais également contracter de jeunes gens qui feront partie du projet, aussi bien comme comédiens que comme techniciens.

Bidjoka Bondol justifie ce choix : "C´est un film pour les jeunes. Je n´ai jamais travaillé au Cameroun, et lorsque je vois un jeune qui évolue dans le domaine, je l´aborde." Et sur le choix du Sida comme thème d´un premier film au Cameroun ? "Il vaut mieux sauver les gens avant de faire des films. Il faut qu´ils soient en bonne santé pour venir voir mes films", réplique-t-il. Après quelques tournages faits en Europe où il réside, Bitjoka Bondol Mbock a enfin pris le chemin du retour au pays natal, malgré les difficultés qui ont pu émailler son projet : "Ce n´est pas facile de tourner au Cameroun. Ce film-là, je l´ai préparé depuis longtemps, puis il y a eu la maladie qui m´a empêché de tourner. Lorsque je me suis rétabli, je n´avais plus de sponsors. Ils n´ont pas attendu. Mais, j´avais décidé de faire ce film et je suis venu avec mes petits moyens, en espérant que j´aurai le soutien du gouvernement".

Télévision
Après des études de cinéma en France et en Allemagne, Bitjoka Bondol a ensuite fait un certain nombre de stages. "Il aurait fallu que je m´imprègne de ma propre culture. Souvent on se retrouve dans une formation qui n´a rien à voir avec votre culture. Il faut faire le maximum de stages." En 2000, il réalise son premier court métrage intitulé "L´esprit de Jeny", un hommage à Jeny Alpha, la première femme noire à monter sur les plateaux de télévision en France. Ce portrait a été bien accueilli et même retenu comme générique du festival d´Avignon.
Entre-temps, il travaillera également pour la télévision, notamment France Télévision et Zdf en Allemagne. Actuellement, il nourrit quelques projets pour le Cameroun, où il aimerait voir s´installer un environnement plus propice à la production de films.

Il aimerait surtout pouvoir monter, en collaboration avec des partenaires étrangers, des structures qui aideraient à la distribution de films. "Pourquoi faire des films s´il n´y a pas de salles ?", s´interroge-t-il. Pendant qu´il étudie la faisabilité de son projet, Bitjoka Bondol garde également à l´esprit, comme un stimulant, le récent succès au Fespaco. "Cette année, le Cameroun est allé au Fespaco avec des petits moyens et a remporté des prix. Ça nous motive". Suffisant pour penser qu´un meilleur investissement pourrait conduire à de meilleurs résultats : "Il faudrait que même le privé sache que le cinéma peut entrer dans l´industrie, que les hommes d´affaires peuvent investir dans le cinéma. Hollywood avance parce que les entreprises américaines ont compris qu´on peut vendre l´image des Etats-Unis par le cinéma".
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