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Les Vautours par ©1956 David Mandessi Diop

 
Son premier poème « attaque » les impérialistes français, et révèle un homme naturalisé dans Bordeaux, France, mais amoureux de sa maison ancestrale. Les savants de Diop, à savoir les Pr. d’Anglais Frank Jones et Simon Mpondo (l’Université Fédérale d


David Mandessi Diop (1927–1960) est le frère aîné poétique d’Amiri Baraka. Les deux ont examiné l’Afrique d’un vantage à l’extérieur des frontières politiques du continent, avec une lentille Marxiste. L’un regardait de France, l’autre regardait des Etats-Unis d’Amérique.


Selon l’article de BBC “Chirac/Sarkozi plan end to colonial law” nous voyons que plus de 44.000 gens signaient une pétition pour terminer une loi qui exige les enseignants accentuer les aspects positifs de la période coloniale française—c’était le monde de Diop, appelé « l’ère tutélaire. » Clairement, nous avons á présent besoin des mots de Diop, pour nous rappeler comment la période coloniale française a été vue par les yeux Africains aisés dans la langue du vainqueur. Cette page présente deux poèmes de David Diop, « Les Vautours » et « Auprès de Toi. »


Le premier poème « attaque » les impérialistes françaises directement, et la seconde révèle un homme naturalisé dans Bordeaux, France mais amoureux de sa maison ancestrale dans Sénégal. Les savants de Diop, à savoir les professeurs d’Anglais Frank Jones (l’Université de Washington) et Simon Mpondo (l’Université Fédérale de Cameroun) suggère à maintes reprises que Diop utilisait « son Afrique » comme un refuge—une sorte de cachette mentale, loin des réalités de la vie moderne. Ceci est en opposition complet avec Amiri Baraka, et n’importe qui lit “Black Dada Nihilismus” le sait dans juste quelques lignes…


Baraka et Diop appartiennent à une fraternité Afro Marxiste que montre une sensibilité à l’embarras de « l’ouvrier ». C’est a cause de cet état d’éclaircissement « rouge », que les savants peuvent doter ces deux avec la capacité transcendant à percevoir les thèmes “universels”—« les ouvriers du monde », “man’s inhumanity to man” etc. —par le sous-développement sciemment d’Afrique. La menace implicite est que sans une telle idéologie européenne, sans le marxisme, leur monde africain n’aurait pas de signification au monde réel. Et les enseignants en France, montrent-ils le monde réel aux jeunes gens ?


[English Version]


David Mandessi Diop (1927–1960) is the elder poetic brother of Amiri Baraka. Both looked into Africa from outside the political boundaries of the continent with a Marxist lens. One looks from the United States of America and the other looked from France.


According to the BBC news article “Chirac/Sarkozi plan end to colonial law” we see upwards of 44,000 people signing a petition to end a law that requires school teachers to stress the positive aspects of the French colonial period the world of Diop called “the tutelary era.” Clearly, we now need the words of Diop to remind us of how the French colonial period was seen through African eyes fluent in the language of the conqueror. This page presents two David Diop poems, “The Vultures” and “Close to You.”

The first poem “attacks” the French imperialists directly while the second reveals a man naturalized in Bordeaux, France but in love with his ancestral home in Senegal. Scholars of Diop, namely professors of English Frank Jones (University of Washington) and Simon Mpondo (Federal University of Cameroon) suggest repeatedly that Diop’s uses his Africa as a refuge—some kind of mental hiding place away from the realities of modern life. This is in stark contrast to Amiri Baraka as anyone reading “Black Dada Nihilismus” knows within just a few lines…

The Afro-Marxist fraternity that Baraka and Diop share features a sensitivity to the plight of “the worker” and this red state of enlightenment permits scholars to endow these two with the ability to express “universal” themes—the workers of the world united—“man’s inhumanity to man” through the underdevelopment of Africa. The implied threat is that without such a European ideology, without Marxism, their African world would have no significance to the real world. Were the law-abiding school teachers in France showing young people the “real” world?



Les Vautours

©1956 David Mandessi Diop
En ce temps-là
A coups de gueule de civilisation
A coups d’eau bénite sur les fronts domestiqués
Les vautours construisaient à l’ombre de leurs serres
Le sanglant monument de l’ère tutélaire
En ce temps-là
Les rires agonisaient dans l’enfer métallique des routes
Et le rythme monotone des Pater-Noster
Couvrait les hurlements des plantations à profit
O le souvenir acide des baisers arrachés
Les promesses mutilées au choc des mitrailleuses
Hommes étranges qui n’étiez pas des hommes
Vous saviez tous les livres vous ne saviez pas l’amour
Et les mains qui fécondent le ventre de la terre
Les racines de nos mains profondes comme la révolte
Malgré vos chants d’orgueil au milieu des charniers
Les villages désolés l’Afrique écartelée
L’espoir vivant en nous comme une citadelle
Et des mines du Souaziland à la sueur lourde
          des usines d’Europe
Le printemps prendra chair sous nos pas de clarté.
























 


The Vultures

©1956 David Mandessi Diop
In that time
When civilization struck with insults
When holy water struck domesticated brows
The vultures built in the shadow of their claws
The bloody monument of the tutelary era
In that time
Laughter gasped its last in the metallic hell of roads
And the monotonous rhythm of Paternosters
Covered the groans on plantations run for profit
O sour memory of extorted kisses
Promises mutilated by machine-gun blasts
Strange men who were not men
You knew all the books you did not know love
Or the hands that fertilize the womb of the earth
The roots of our hands deep as revolt
Despite your hymns of pride among boneyards
Villages laid waste and Africa dismembered
Hope lived in us like a citadel
And from the mines of Swaziland to the heavy sweat of
           Europe’s factories
Spring will put on flesh under our steps of light.



Auprès de Toi

©1956 David Mandessi Diop

Auprès de toi j’ai retrouvé mon nom
Mon nom longtemps caché sous le sel des distances
J’ai retrouvé les yeux que ne voilent plus les fièvres
Et ton rire comme la flamme trouant l’ombre
M’a redonné l’Afrique au-delà des neiges d’hier
Dix ans mon amour
Et les matins d’illusions et les débris d’idées
Et les sommeils peuplés d’alcool
Dix ans et le souffle du monde m’a versé sa souffrance
Cette souffrance qui charge le présent du goût des lendemains
Et fait de l’amour un fleuve sans mesure
Auprès de toi j’ai retrouvé la mémoire de mon sang
Et les colliers de rires autour des jours
Les jours qui étincellent de joies renouvelées.

Close to You

©1956 David Mandessi Diop
Close to you I have regained my name
My name long hidden beneath the salt of distances
I have regained eyes no longer veiled by fevers
And your laugh like a flame making holes in the dark
Has given Africa back to me beyond the snows of yesterday
Ten years of my love
And mornings of illusion and wreckage of ideas
And sleep peopled with alcohol
Ten years and the breath of the world has poured its
          pain upon me
Pain that loads the present with the flavor of tomorrows
And makes of love an immeasurable river
Close to you I have regained the memory of my blood
And necklaces of laughter around the days
Days that sparkle with joys renewed.
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