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Michèle Ebongue et Louis-Martial NDOUMBE

 
Ode et Requiem pour le pays Douala et Wouri


DOUALA, la pauvre 

Mes mères, mes sœurs, mes pères et mes frères,
Où va donc ainsi Douala sans faste ?

Je me le demande, et je vous le demande…
Où donc va notre Douala, hier fleuron du Cameroun ?

Il y a de la douleur à ne plus entendre au fond de l’estuaire le chant des piroguiers
Il y a de la douleur à voir s’effriter l’âme de mon peuple Sawa
Il y a de la douleur, oui, il y a de la douleur

Je vous le dis
Il y a de la douleur au vu de la braderie insensée du patrimoine
Il y a de la douleur à voir nos hauts lieux traditionnels profanés
Il y a de la douleur à voir nos sanctuaires souillés sans fin ni vergogne
Il y a de la douleur à côtoyer la laideur urbaine
Il y a de la douleur à frayer avec la décrépitude de nos terroirs

Où donc va Douala de ce mauvais pas ?
Je me demande, et je vous le demande…

Il y a de la douleur à voir les jeunes filles se prostituer
Il y a de la douleur à voir notre mémoire bafouée
Il y a de la douleur à savoir la Pagode aux mains des marchands
Il y a de la douleur à voir que le preux Rudolph ne fait pas d’émules

Mes mères, mes sœurs, mes pères et mes frères,
Où allons nous de ce pas sans foi, de ce pas vacillant ?
Où nous situons nous dans ce monde global ?

Je vous le demande et je vous le demande…
Il y a de la douleur à tous les paliers
Il y a de la douleur face à l’incurie familiale
Il y a de la douleur à entendre les éclats de voix acérés de la zizanie
Il y a de la douleur face à la misère morale
Il y a de la douleur devant le rejet de l’école
Il y a de la douleur à vivre les méfaits de l’obscurantisme
Il y a de la douleur, je vous dis,
Il y a de la douleur tout plein en mon cœur Sawa

Michèle EBONGUE ESSO
Michelebongue@ yahoo.fr

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Louis-Martial NDOUMBE

Sur les bords du wouri

Sur les bords du wouri
Là bas où la rose fleurit
J´ai laissé mwuato* endormie
Attendant le retour de son chéri.
Sur les bords du wouri
Là bas où fièvre sévit
J´ai laissé ndongo* inconsolable
Rêvant d´une union improbable.
Sur les bords du wouri
là bas où je me suis épris
J´irai retrouvé ndolo* l´aimée
Pour son amour lui redonner.
Sur les bords du wouri
Là bas où la rose flétri
J´ai retrouvé étondè* dépérie
Car elle a vieillit
Sur les bords du wouri
Ici tout rajeunit
J´ai plongé dans ses bras
"Tu ne repartiras pas"
Elle m´a dit.


Ode à la tolérance

Pourquoi les hommes éprouvent-ils de la répulsion les uns envers les autres?
Parfois pour des problèmes de couleurs,de réligion ou d´opinion?
Je refuse cet état des choses,
Je choisis de donner l´AMOUR,
Parce que j´ai été bercé par Mère THERESA,
Et que ma mère est la VIERGE MARIE.
Sous ma coupole une famille,un pays,un royaume,
Lorsque mon impartialité est mise à rude épreuve,
Je me souviens,
Que je suis le cousin du ROI SALOMON,
Que mon guide est RAMA,
J´opte pour l´EQUITE.
La situation dégénère,
Les esprits s´échauffent,
Face à cela, je me rappelle,
Que je suis le frère de HOUPHOUET BOIGNY,
Que mon gourou est SAI BABA,
Et j´oeuvre pour l´HARMONIE,pour la PAIX.
Les altercations sont vives,
La guerre est imminente,
Je médite et je laisse chacun découvrir,


Femme d´ici et d´ailleurs

Oh source d’amour,…
A tes côtés je me battrai pour affirmer ta féminité,
En leurs vantant tes qualités,
Même s’il faut que cela me coûte leur amitié,
De la cause féminine, je suis prêt à être le supplicié,
Pour que soient respectés,
Les droits du creuset de l’humanité.
Ne pleures plus ma fille!
Ne te plains plus maman!
Ne gémis plus femme!
Car, elle est arrivée, la vingt cinquième heure,
Celle où sonne le tocsin qui annonce le bonheur,
Celle où retent la voix de l’amour, la voix du coeur.
…Oh source d’amour,…
Tu recevras ce qui t’est destiné,
Et qui par mauvaise grâce t’avait été refusé et piétiné.
Ils reviendront vers toi, tout confus,
Enfant, père, époux, quémander leur ration,
Au premier tu serviras ton mamelon,
Au deuxième tu donneras ton épaule,
Et pour le troisième tu ôteras ton jupon.
Alors à ce moment, tu rappelleras à ces uluberlus,
Que c’est au fond de toi qu’ils ont été conçus.
A cet instant précis, l’horloge s’arrêtera pour ces gus,
Car sans armes tu auras pris le dessus,
En faisant couler de toi, en ce jour,
Ce qui te reste d’amour,


Ton venus

Toi quej´aime
Toi que je désire
Toi pour qui je soupire
Sur ton vénus
Je planterai les racines de mon phallus.
Les jours passent
Les mois s´écoulent
Et ton sourire me rappelle
Que sur ton vénus
Je planterai les racines de mon phallus
Fleur de saison
Amour de raison
Unis dans une folle passion
Je sais que sur ton vénus
Je planterai les racines de mon phallus
Notre jardin nous l´avons cultivé
Notre idylle nous l´avons arrosée
Nos corps nous avons dénudé
Tu l´as promis
Sur ton vénus
Je planterai les racines de mon phallus
Désir, Soupir
Désir, Soupir
Soupir et encore soupir
Car sur ton vénus
Je plante les racines de mon phallus


Mon Christ

Sur le mendiant qui tend la cèbille
Accumulant sa ration
Ignorant l´humiliation
J´ai vu le Christ nécessiteux.
Sur le condamné enchainé
Avançant vers sa géole
Le corps transi de coups
J´ai vu le Christ flagellé.
Sur le clochard qui traine
Puant le bouc
Couvert de haillons
J´ai vu le Christ errant.
Sur le lépreux proscrit
Quémandant sa pitance
Suppliant ta clémence
J´ai vu le Christ dans l´impureté.
Sur l´ivrogne qui titube
Bastonnant femme et enfants
Détruisant ce qu´il a bâti
J´ai vu le Christ crucifié.
Sur le visage de l´enfant
Souriant à tout le monde
Sans distinction de couleur ou de sexe
J´ai vu le Christ-Amour.
Sur le cultivateur qui transpire
Arrachant à la terre sa ration
Marmonnant un cantique
J´ai vu le Christ victorieux.


Tournesol

Tournesol, Tournesol
Dis moi où est le nord
Tournesol, Tournesol
J´ai perdu la boussole.
A le fète de la rose
J´ai pas fait de pose
A madame mon amour,
J´ai j´ai donné tout toujours.
Quand vint la crise,
J´ai regretté cette méprise
Je me tourne vers toi
Et je crie comme tu voies.
Tournesol, Tournesol,
J´ai plus de boussole
Tournesol, Tournesol
Dis moi où est le nord.
Au calice de l´euphorie,
Je n´ai bu que la lie.
Amertume et déception
Rançons de mes illusions.
Tounesol,Tournesol,
Indique moi le chemin.
Toi qui n´as besoin de boussole,
Pour savoir quel est le tien.


Francis Bebey

Sur les berges de la Seine
La bàs vivait Bebey
Un jour nouvelle assène
Le baobab est tombé.
J´irai voir Kidy
Reprendre refrain qui dit
"Y a pas de crocodiles à Cocody"
Cette belle mélodie.
Sur les berges de la Seine
Révérence tira Bebey
Douala est moins sereine
Le rideau est tombé.
J´irai voir Kidy
Citer passsage qui dit
"Ne me ments pas"
Bebey n´est pas parti.
Sur les berges de la Seine
La bàs s´est tu Bebey
Les pygmées sont en peines
L´interprête s´en est allé.
J´irai voir Kidy
Demander ce qui sera dit
De la poupée ashanty
Dans le journal du jeudi.


Eboa Lottin

Les lampions se sont éteints
Le rideau est tombé pour Lottin
La douleur étreind
C´est la musique qui geind.
Makossa orphelin
Quels sont tes lendemains?
Tu sembles serein
Mais tout semble incertain.
Comme la guitare libère le son
Ainsi ton esprit quitte sa prison
Le mi rentre dans l´éther
Et ton âme chante pour l´univers.
Le ciel s´est assombrit
Les coeurs se sont endurcis
Car indifférent au public en délire
Tu as décidé de partir.
Impuisssants nous sommes
Quand arrive la fin d´un homme
Tu auras occupé la scène
Le temps d´une vie bohème.


Mes larmes

Si tu sais me dire
combien tu m´aimes
Si tu sais lire
les rimes de mon poème
Si tu sais écouter
le refrain de mon chant de bohème
Alors couleront de joie mes larmes.
Si de ton enfant
Je veux être le papa sans en être le père
Si en toi je vois la soeur,la femme et la maman
Et l´autre moitié de ma paire,
Si tu me laisses voir en toi sans regarder derriere
Alors couleront de joie mes larmes
Si tu souffres
Sans me l´avouer de mes erreurs
Si tu penses
Que moi aussi je peux en bien changer
Si tu crois
Que je suis l´Homme,
Là encore mes larmes couleront.


Cycle des saisons

Après les bourgeons
Viennent les fleurs
C´est le cycle des saisons
Que ne peuvent changer nos coeurs.
Après la fécondation
Vient le reproduction
C´est la ronde des générations
Que ne peuvent changer nos intentions.
Après le soupir
Vient le sourire
C´est aussi mon désir
De te combler de plaisir.
Après la gestation
Viennent les nourissons
C´est ainsi que dame nature
Dit que t´es mature.

Par Louis-Martial NDOUMBE
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