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12.03.2007

SOCIETE : Sawanité, une certaine idée de l’humanisme 

SOCIETE : Sawanité, une certaine idée de l’humanisme

A bona bam, c’est bien connu, quand on ne peut pas parler au bon Dieu on se résout à s’adresser aux saints. De même, quand on ne peut franchir le sas de ceux qui aspirent à des fonctions électives au Cameroun, on se satisfait du choix alternatif de la cybernétique et de toutes les formes de paralittératures qui pourraient nourrir le débat social en cette année 2007.

Mboa, à chacune de nos rencontres, la joie de m’adresser à vous est sans cesse crescendo : A bona bam binyo monè.

Longtemps, lorsqu’on parlait de’’ solution’’ aux problèmes qui minent la communauté sawa du Cameroun, il y a avait d’abord et surtout ce sentiment d’être privé de rêves. De ne peut-être jamais déterminer soi même sa vie dans une société ressentie comme de plus en plus contraignante. Pour beaucoup d’entre nous, tout nous échappe aujourd’hui, quand tout semblait nous sourire hier.

Bien souvent privé de dignité, un grand nombre de nos compatriotes sont devenus de simples’’ variables d’ajustement ‘’ et ou des êtres réduits à l’insécurité permanente, ne pouvant ni maîtriser le présent ni préparer l’avenir.

Les contestataires apolitiques, pour peu qu’ils commettent une bévue verbale dans l’expression de leur ras-le-bol sont souvent, dans le meilleur des cas, désignés à la vindicte des médias panurgiques d’Etat. Et dans le pire le cas, ignorés dans un silence contrit.

Cette méthode résume parfaitement le désir d’épuration, voire la pulsion d’épouillage , au principe d’une phobie visant une catégorie de Camerounais déshumanisés, traités comme une concentration de vermines ou une somme de germes pathogènes dont il faudrait se débarrasser par tous les moyens. Oui la vérité horripile souvent dans mon pays.

Mais force est de constater qu’au Cameroun le couple politique / électorat fait d’autant moins la paire qu’il y a toujours un troisième comparse caché sous le lit : la télévision.
Ce pivot psychologique qui fait qu’avec le pouvoir de l’image la politique et électorat dans leur (dés)amour sont depuis longtemps passés de la lune de miel à la lune de fiel. Parce que le règne de l’image à ceci de mimétique qu’il incarne trop souvent le pouvoir dont il est le fils.

La télévision au Cameroun , quoi qu’elle soit pavée de bonnes intentions, a toujours eu cette allégresse espiègle de trouver les mots les plus simples et le ton le plus juste pour faire diversion sur les préoccupations réelles des populations. Cependant je dois dire que cette attitude hautement fallacieuse met moins en cause la compétence de nos communiquants que l’étique même d’une profession qui a du mal à se découpler de l’exécutif en place. Avec ce dernier, une frange des médias camerounais continuent depuis des décennies à perpétuer le manque d’articulation entre la vision pourtant vitale du ‘’pourquoi’’ et le terre à terre du ‘’comment’’.

Voila comment sur fond de loyauté partisane le jusqu’au-boutisme ‘’ réaliste’’ d’une partie de la presse nationale finit par justifier le pire qui ne cesse de gagner la communautés des électeurs camerounais : le désintérêt.
Il n’y a pas de satisfecit à tirer d’un tel immobilisme Il y a là même un manifeste déni de patriotisme !

Mes frères, je n’ai ici qu’une simple vision engagée d’un observateur attentif de notre vie sociale et politique. En ville comme en campagne, on entend souvent comme un obsédant leitmotiv et répercuté jusqu´à plus soif : « On n’a pas toutes cartes en main pour changer les choses dans ce pays !». Et comme nous ne les aurons jamais toutes…? !

Voilà le genre de petites phrases qui délivrent la clé de cet imaginaire dévoyé qui est entrain de gagner des milliers et des milliers de Camerounais en désarroi. C’est une énumération non exhaustive des écueils qui corrodent encore et toujours l’alliance nationale camerounaise.

Il serait crédule de penser que cette déraison s’arrêtera d’elle-même. Il faut agir au risque de renforcer encore davantage cette vraie ligne de clivage entre les camerounais. C’est à nous mes frères et sœurs qu’il revient de transformer cette faille en filon.
Comme beaucoup d’entre vous, je me refuse de penser que nous sommes incapables (ou nous nous sommes rendus incapables) de faire la distinction élémentaire entre le besoin d’humanisme et la tentation de la soumission tranquille.

Dans certaines tranches d’antenne ou même dans certaines colonnes dédiées à la campagne à venir, où le confus alterne avec le nauséeux , on assiste ces derniers temps à l’accentuation d’une inquiétante dérive de notre rapport à la politique. En fait, dans leur trémolo communicationnel, rien n’est fait par nos journalistes pour réconcilier les Camerounais les plus sceptiques avec les institutions de la République. C’est peut-être la raison pour laquelle le commun des Camerounais ne demande plus rien mais exige tout ! Ils N’implorent plus personne mais s´accusent mutuellement !

Pire est la manière anticipative dont, une certaine catégorie de ces tabloïdes, ont, à chaque fois qu’une échéance électorale se profile, semé l’inquiétude en ‘’décrétant’’ qu’il s’agirait de l’ ’’ année de tous les dangers’’. Ce slogan d’usage est désormais un rituel lassant. Les scrutins seraient-ils à ce point aussi dangereux que l’immobilisme des exécutifs des ex- républiques soviétiques ?

Dans ce climat de l’avidité au pouvoir et de complaisance d’une partie de la presse locale, on a oublié la force des impulsions des masses média. Et à cause de l’imprégnation psychanalytique de ce quatrième pouvoir dans nos vies, nous sommes tous devenus des patients c’est dire des êtres sans fiertés sapés par le culte du manque et humilié par le besoin de la parole rarement tenue par les politiques locales.

Voilà l’un des ingrédients qui contribue à transformer le Cameroun du grand espoir en repoussoir, en immense cage aux phobes.

Mais qu’en ait-il du côté des intellectuels Sawa et quid de la Sawanité ?

A bona bam lorsque je parle ici d’intellectuel, je ne parle pas de ces personnalités contentieuses loin de la modération qui sied à l’autorité arbitrale. Je parle de ceux qui écoutent leurs contradicteurs, qui n’hésitent pas à procéder à une remise à plat de l’état social du pays, de ceux qui savent se démarquer des interdits bien-pensants. Car pour moi le propre de l’intellectuel comme être pensant et créant n’est pas d’exercer sa faculté d’appartenance, mais de se libérer de temps à autre par sa faculté de désappartenance.

Qu’il innerve ou même qu’il énerve le débat moral et social, L’intellectuel c’est d’abord celui qui, par le toupet de sa pensée, a le souci de ces valeurs immatérielles infiniment nécessaires qui nous éloignent miraculeusement de cette peur des conflagrations tant redoutée par tous.

Mboa bien des élites solliciteront nos voix et notre indéfectible soutient en cette année 2007. Mais pour qu’on croie en leur chance, il faut qu’ils y croient eux-mêmes. Au-delà de leur strabisme convergeant vers les postes ministériels, des jeux d’appareil ou d’intérêt de boutique quelque peu tintés d’un iconoclasme gênant, ils devront surtout s’approprier des armes morales, qui donnent force et prestige au scrutin. A commencer par l’engagement du respect des pactes et non par des effets d’annonce.

Ils devront cesser d’être ces spin doctors ,aux discours de rectorat, qui créent des attentes qui n’ont jusque là qu’accru le scepticisme du peuple sawa. Ils de devront cesser d’être ces personnages qui, n’ayant pas de valeur représentative mais dérivative, continuent à fabriquer du neuf avec de l’ancien, avec leurs tropismes politiques aux contenus souvent ésotériques et dérisoires. A mille lieux de l’autorité et de l’ordre qu’elle prétend incarner, cette génération d’élite sous leurs toques académiques, dans ce qu’elle avait de grand et de pitoyable, devra mettre fin à cette manie de se jouer de la réalité pour faire triompher l’image. Longtemps incapables de ployer l’électoralisme à leurs propres fins ! C’est au fond ce qui a conduit un certain nombre d’entre nous à penser que l’âme sawa est aujourd’hui en proie à une déshérence!

Cette fois-ci, nos éligibles devront être tout simplement vrais, plus présentables que les nervis habituels mais surtout doivent devenir ces figures émergeantes d’une nouvelle intellectualité qui pourraient tenter cette synthèse réconciliatrice entre la base et sommet dont le pays a tant besoin.

Mboa su , hier les intellectuels Sawa savaient faire sauter les digues et les verrous du diktat du conformisme, ils rêvaient encore de transformer le Cameroun. Désormais, les plus lucides d’entre eux se contentent de l’accompagner. Davantage que le ton employé, chers frères et sœurs, c’est la teneur du réquisitoire que je voudrais ici significative !

Nombreux sont les nôtres qui se sont contentés (et se contentent encore) d’un strapontin de conseiller occulte à Yaoundé. Dans un mélange de fascination et de méfiance avec le sommet de l’Etat, ces élites caressent le mirage d’être un jour le chouchou du chef. Au grand dam de la cristallisation résolue ou résignée de l’opposition camerounaise.

Pourtant ils savent pertinemment qu’ils ne seront jamais des héritiers naturels du régime. Et pour cause, même s’ils ne l’avouent guère, leur relation avec Etoudi a toujours été un nœud où se mêlent complicité et incompréhension, admiration et exaspération. Donc pour eux couper le cordon ombilical devrait être d’une certaine manière, poser les bases d’une relation enfin basée sur le respect et le mérite. Mais le feront-ils ?

Mboa, enfant Sawa que je suis, je ne m’empêche jamais de me souvenir que jadis nos sirènes (miengu) chantaient en duo, assises sur un rocher entouré de squelettes des marins qui avaient cru à leurs promesses. Je me souviens également que mes grands-parents me susurraient que leurs voix étaient stridentes et le texte de leurs chants, toujours adaptés aux besoins des piroguiers voyageurs, passaient pour irrésistibles.

Aujourd’hui l’élu et l’élite sawa ont remplacé le rocher par un pupitre d’orateur à la Maison du parti de Bonanjo ou à la salle des fêtes d’Akwa et préfèrent le solo, rompus à tous les arts de la promesse intenable et du bilan inassumable.

Bonatétè, je comprendrais que certains trouvent cruelle, l’idée de rapprocher ainsi notre légende ancestrale et notre quotidien. Mais la situation, admettons-le, ne nous laisse pas le constat d’un autre diagnostic. Ce n’est donc pas de la malveillance. Comme beaucoup de Sawa je ne suis pas un rancunier mais tout simplement, archiviste dans l’âme Sawa qui m’habite.

« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » nous rappelle Beaumarchais.

Pour moi le désir d’un changement prochain du Sawaland est indissociable d’une exigence de cohérence dans la conception de la responsabilité, de la parole dans la conduite citoyenne.
Sans avoir à verser dans l’anti-intellectualisme stérile, il faut tout de même reconnaître que si nous sommes empêtré dans cette brume sociale, c’est d’abord à cause d’une litanie d’erreurs accumulées quant à la possibilité d’établir des relations d’équilibre, de justice et de collaboration entre les camerounais.

La Sawanité quand à elle ne prétend pas être coulée dans le bronze de l’éternité ni dans le moule de la perfection, elle mérite simplement un préjugé favorable parce qu’elle apporte du dynamisme au mouvement d’idées pour un Cameroun plus humaniste.

Le chantier de la Sawanité ne prétend pas à un magistère et ne veut pas accéder à des prérogatives institutionnelles au sein de la République. Ce n’est pas un programme électoral mais une programmation humaniste; ce n’est pas un logiciel d’aide à la décision, mais une logique de maturation de la fraternité. Elle n’est pas là seulement là pour abolir mais aussi pour accomplir. Elle est laboratoire de la réflexion pour les uns, atelier de rassemblement et mouvement pour les autres.

En toute hypothèse, l’adhésion à la Sawanité consiste à intégrer l’essentiel du credo patriotique au prisme de sa déclinaison communautaire. En cela donc, la Sawanité est donc soluble dans la République.
La nation camerounaise, nous le constatons, dans sa réalité diversifiée demande des soins constants ; par nature sa santé est précaire, car il s’agit de l’établissement des rapports entre hommes.
Elle demande un effort continue et sage de cet art créatif supérieur qui s’inscrit d’abord dans la dynamique des pourparlers et des échanges intracommonautaires.

Le bien fondé de cette sawanité, jusqu’au bout inclassable, est d’être un véritable gisement à ciel ouvert de réflexion en ligne avec des fulgurances qui augurent des espoirs.
Les critiques sont humaines et sur ce chantier ; elles ne manquent d’ailleurs pas. Et cela est nécessaire afin que cette idée prenne chair.

Souvent honnie, parfois vouée aux gémonies, la sawanité a pu laisser tomber le contour vindicatif pour garder sa forme affable. Ce n’est donc pas un humanisme de substitution mais un humanisme entier et à temps plein. C’est sa nécessité mais aussi sa légitimité.

A d’autres plaignants qui ne visent pas seulement à faire de la Sawanité un délit, mais qui entendent aussi, à travers leurs élucubrations, changer la définition du communautarisme et du tribalisme, je leurs dis : le communautarisme se développe toujours sur le terreau du prosélytisme religieux, jamais sur un terreau culturel. Ceci est d’autant plus vrai que le patriotisme envers la nation camerounaise est un devoir et pas une croyance !

Mboa, la Sawanité est donc ce ‘’grand frère’’ qu’on aurait tous aimé avoir. Avec elle c’est avant tout une posture éthique davantage qu’une posture politique qu’il faut adopter. Bien que bien des enfants Sawa la prennent déjà pour une possible réalisation de leurs thèses et de leur vision du monde.

La société camerounaise, il faut bien le dire, foisonne de mémoires vivantes et c’est peut-être en cela qu’elle représente un patchwork au travers duquel aucune valeur ne se perd définitivement. Pas même celle que nous imaginons pour garder nos communautés en éveil. Pourtant, cette société, hélas, sert aujourd’hui d’otage à une oligarchie qui prétend la transformer, alors que la démocratie exige de la comprendre d’abord dans ses recoins pour savoir la changer en profondeur.

Un ami Belge me prévenait encore hier en ces termes : « La Sawanité sera un jour sommée de faire le choix : est-ce la volonté ou la nature qui fait le lien fraternel ? »

Bonatétè, c’est ensemble qui nous réussirons à lui répondre, c’est à l’unisson que nous ferons ce choix ou que nous ne le ferons pas ?

Mais entendant, frères et sœurs Sawa que nous soyons de bons citoyens ou de mauvais, que nous soyons en réussite ou pas, pour ces élections 2007, rendons nous aux urnes, votons utile et pas futile.

N´abandonons plus notre choix civique au sort de ces touristes électoraux pompeusement connus sous l´extravagante appelation d´ " Observateurs Internationaux" .

Sawamicalement, R. Mandjombe
 

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