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EugÃ¨ne Njo-LÃ©a : Au bout dâ€™une triste prolongationâ€¦
Lâ€™un des tout premiers footballeurs professionnels camerounais, ancien diplomate, sâ€™est Ã©teint piteusement Ã Douala. Emmanuel Gustave Samnick

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[08.09.2010 | 23:55] Mr ETINGUE-DOUALLA Martin

Mon frÃ¨re, Je ne sais plus oÃ¹ nous en sommes. Je ne sais pas si on se relÃ¨vera un jour, si nous sortirons un jour du trou dans lequel nous nous sommes nous mÃªmes enfouis. Que nos chers ancÃªtres qui nous regardent de lÃ oÃ¹ ils sont nous viennent en aide. Nous sommes bafouÃ©s, piÃ©tinÃ©s, insultÃ©s, envahis, Ã©crasÃ©s. Le pays sawa est devenu mÃ©connaissable. RÃ©veillons nous pour la reprise en main de notre fiertÃ© et de notre pays.

[02.07.2010 | 13:49] Mr Dikobe Metusala

Une seule question me vient Ã l`esprit quand on pense Ã EugÃ©ne Njoh LÃ©a: "Que serait devenu le Football Camerounais, si on t`avait Ã©coutÃ© et aurait donc mis sur pied vers ces annÃ©es 1970, le Professionnalisme ou Semi-Professionnalisme au Cameroun?

[29.10.2006 | 10:47] Mr Dikobe Metusala

Wikipedia: Un vert d`attaque Alors qu`il vient d`obtenir son BEPC au collÃ¨ge moderne Nkongsamba, N`Jo LÃ©a obtient une bourse de l`Ã©tat camerounais et dÃ©cide de quitter son pays 1951 aprÃ¨s avoir Ã©voluÃ© six mois Ã Vent Lalanne, club de football de Douala fondÃ© par un expatriÃ© franÃ§ais. ArrivÃ© en France, il Ã©volue dans un club rÃ©gional, Ã Roanne (ou Roche-la_MoliÃ¨re selon les sources), juste pour le plaisir le but de son passage en France Ã©tant la rÃ©ussite des ses Ã©tudes. Cependant, son premier match restera dans la lÃ©gende. Il marquera 11 des 12 buts de son Ã©quipe. Cet exploit fera vivement rÃ©agir le club professionnel le plus proche, l`ASSE, qui enrÃ´le N`Jo LÃ©a dÃ¨s son inscription dans un lycÃ©e stÃ©phanois. Il y trouvera Rachid Mekloufi, Robert Herbin et Claude Abbes.Evoluant au poste d`avant-centre, formera pendant 5 ans Ã l`ASSE un trio d`attaque qui restera dans les annales. Avec Kees Rijvers et Rachid Mekloufi, ils seront les artisans du premier titre du club stÃ©phanois et des dÃ©buts verts en coupe d`Europe. En effet, lors de la saison 1956-1957, N`Jo LÃ©a marquera 29 des 88 buts stÃ©phanois (soit 32%) et sera dÃ¨s l`annÃ©e suivante le premier avant-centre de l`histoire europÃ©enne de l`ASSE contre les Glasgow Rangers en septembre 1957. Ses Ã©tudes le rendront GÃ´ne DÃ¨s son lycÃ©e fini, et Saint-Etienne ne disposant pas d`universitÃ©, il s`expatrie Ã Lyon pour continuer ses Ã©tudes tout en continuant Ã jouer pour les verts avant d`Ãªtre lasser des va-et-vient que lui imposait une telle vie. Il enfilera donc le maillot de l`Olympque Lyonnais. Puis le feront parisien Obtenant le diplÃ´me d`Ã©tudes supÃ©rieures en droit public, ses Ã©tudes le poussent encore Ã dÃ©mÃ©nager pour rejoindre la capitale et l`Institut des hautes Ã©tudes d`Outer-mer. Dans ce cadre, il sera amener Ã porter le maillot rayÃ© du Racing Club de Paris. AprÃ¨s la fin de ses Ã©tudes, il devient diplomate stagiaire Ã Rome. Il essaie cependant de continuer Ã Ã©voluer avce le club parisien mais, lÃ encore, l`exercice d`Ã©quilibrisme entre les deux pays l`oblige Ã prendre une dÃ©cision. Il continuera dans la voie qu`il s`est fixÃ©e et raccrochera les crampons pour devenir dÃ©finitivement diplomate notamment dans certaines ambassades du Cameroun en Europe puis auprÃ¨s du secrÃ©taire gÃ©nÃ©ral de l`OUA, son ami guinÃ©en Diallo Telli. Il laissera l`image d`un homme tout aussi racÃ© que son football. Un reprÃ©sentant novateur de son pays Il est aussi un novateur en domaine de football car il est Ã l`origine, avec Just Fontaine et Jacques Bertrand, de la naissance du syndicat des footballeurs franÃ§ais : l`UNFP le 16 novembre 1961. Revenu dans son pays, il fera partie de la dÃ©lÃ©gation camerounaise lors de la commission mixte Nigeria-Cameroun du 12 au 14 mai 1970 sur le tracÃ© des frontiÃ¨res entre les deux pays. Le football professionnel comme objectif A 50 ans, il tentera de faire naÃ®tre le football professionnel en Afrique et notamment au SÃ©nÃ©gal sans vraiment parvenir Ã percer avec ses idÃ©es. Cependant, il sacrifiera toutes ces Ã©conomies pour ce rÃªve fou en disant qu`il voulait donner Ã l`Afrique les moyens de gagner une Coupe du monde de football. DÃ©Ã§u par ses Ã©checs, il sera mÃªme menacÃ© pour l`appui de telles idÃ©es. Il essaiera ensuite en 1987 dans son pays en organisant Ã noÃ«l Ã le tournoi de football Cifoot accompagnÃ© de clubs tels que le Racing Club de Lens, l`ASNL, le Stade de Reims et le Stade Lavallois mais aussi de quarante journalistes, d`un engagement de la SociÃ©tÃ© des Banques Suisses de financer l`opÃ©ration, des sponsors et des Ã©quipementiers... Il lui manquait juste l`aval des autoritÃ©s camerounaises et de la FÃ©dÃ©ration camerounaises de football. Il ne l`obtiendra jamais. De le mÃªme maniÃ¨re, il expliquera que lors d`un dÃ®ner organisÃ© par l`ambassadeur de France Ã YaoundÃ©, Yvon Omnes, le ministre des sports camerounais glissa au diplomate franÃ§ais qu`il allait nommer une commission pour Ã©tudier le projet de M. N`Jo LÃ©a. Il sera aussitÃ´t repris par le secrÃ©taire Ã la sÃ©curitÃ© intÃ©rieur aussitÃ´t appuyÃ© par dix membres du gouvernement qui dira : "Monsieur le ministre, voulez-vous faire croire que vous avez dans votre dÃ©partement des experts qui peuvent juger un projet sur le football professionnel Ã©laborÃ© par M. N`Jo LÃ©a?". Par la suite, son fils William N`Jo LÃ©a se verra refuser le droit de porter les couleurs des Lions Indomptables Ã cause de coups bas administratifs. Il sera tellement dÃ©pitÃ© qu`un jour il dira : "Si je meurs maintenant, sans que ce projet aboutisse, je m`en irai trÃ¨s triste. J`aurai le sentiment de n`avoir pas donnÃ© Ã mon pays tout ce que j`aurais pu lui apporter". Sans savoir que c`est ce qui se produira. CrÃ©puscule d`une idole C`est le Dr PhilÃ©mon Tamo, mÃ©decin assermentÃ© de l`AFC, qui, le premier, diagnostiquera son mal. Souffrant au dÃ©part d`une fracture du fÃ©mur qui le rendait "grabataire" (selon le Dr Tamo), il continuera cahin-caha de mener de front ses projets Ã la limite de la claudication (ce qui Ã©tait surprenant pour un ex-footballeur de haut niveau) toujours avec la mÃªme source d`inspiration sans fin notamment quand il s`agissait de parler de football. Il doit Ãªtre hospitalisÃ© et opÃ©rÃ© en 2005 et ce seront les milieux du football franÃ§ais et camerounais (Notamment l`Association des footballeurs camerounais et l`UNFP) se rÃ©uniront pour financer les 3.500.000 Francs CFA de son hospitalisation. AprÃ¨s le succÃ¨s de son opÃ©ration, il rejoindra son domicile familial avant de dÃ©cÃ©der parmi les siens le 23 octobre 2006 dans un hÃ´pital de Douala. Jusqu`Ã la fin et mÃªme si son entourage percevait peu Ã peu son dÃ©clin, il se rendra rÃ©guliÃ¨rement au siÃ¨ge des mutations (de joueurs de football) Ã YaoundÃ© tant qu`il se sentira assez fort physiquement.

[27.10.2006 | 15:28] Mr Jembe Eboa Joseph

Dommage que ce pays qui Ã©tÃ© construit en grande partie par des sawas ne soit pas reconnaissant envers ces illustres fils sawas. La reaction du peuple sawa est que malheur a celui qui a transformer notre terre en lieu de dÃ©bauche, de haine, d`insÃ©curitÃ© et de pauvrÃ©tÃ©. Le jugement dernier de TET`EKOMBO est proche.

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