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01.07.2007

Um Nyobé: Cet autre hommage à Mpondol 

Une semaine après le mémorial de Dibang, cet autre hommage à Mpodol a été organisé par sa famille politique.
Léger Ntiga, à Eseka
Mutations
Le maire de la commune d’Eseka, Samuel Bikoi, voulait que cette manifestation tenue le 22 juin 2007 à Eseka, soit un moment de "réhabilitation nationale véritable de Ruben Um Nyobe". De nombreuses populations de cette contrée le souhaitaient également. Elles caressaient d’ailleurs l’espoir de voir les pouvoirs publics représentés à un niveau très élevé. "Car, le nationaliste Um Nyobé mérite un hommage de portée nationale et non une reconnaissance partisane comme le gouvernement tend à confiner cet événement historique", déplore Liking Li Basso, un militant de l’Union des populations du Cameroun. Il n’en a, hélas, rien été.

On a vainement attendu les autorités administratives territorialement compétentes (aux niveaux départemental et provincial) comme il est de coutume sous nos cieux. Plus grave, sollicité pour présider la cérémonie et lui donner une onction nationale, le gouvernement a décliné l’offre au prétexte, disent les organisateurs, qu’il préparait un hommage national à ce héros de la libération du Cameroun à Yaoundé, la capitale du pays.

Toujours est-il que la cérémonie a été présidée par le secrétaire général de l’Upc alliée au pouvoir, Augustin Frédéric Kodock qui, avec cette formation politique, a sans doute entrevu les dividendes de cette initiative à un mois jour pour jour du double scrutin législatif et municipal du 22 juillet prochain. De nombreux observateurs y ont d’ailleurs vu une entrée en campagne de la formation politique dirigée par M. Kodock.

Ce n’est pas la présence de Pierre Moukoko Mbonjo (on dirait piégé par son propre camp), représentant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, (Rdpc) et seule manifestation visible de ce parti politique avec une écharpe jetée sur les épaules à cette messe de l’Upc matérialisée par une foule vêtue de rouge, qui les ferait mentir. Folklorique, ponctuée de flonflons et d’offices religieux, l’inauguration du monument de Ruben Um Nyobe aura surtout été un moment de liesse populaire loin de la place des fêtes habituelles du chef-lieu du département du Nyong-et-Kelle.

Situé à la jonction des deux principales artères (les avenues Abbé Nicolas Ntamack et président Paul Biya) de ce qui tient lieu de principale ville dans ce département de la province du Centre, le monument consacré vendredi dernier surplombe l’avenue Paul Biya par laquelle on entre à Eseka. Constitué du socle et "du personnage", le mémorial de Ruben Um Nyobe à Eseka est une initiative de l’actuel maire, Samuel Bikoi.

"C’est lui qui a eu l’ider, a même lancé les travaux du socle qu’il a fait réalisé grâce à l’architecte Maurice Teguel, qui a fait les dessins, et à la réalisation artistique de Jacques Mpeck Terga. Mais vous savez, ce genre de construction obéit à une démarche administrative, politique et législative bien précise.

J’ai donc été chargé de suivre et soutenir le projet au niveau du parlement. Cependant que le secrétaire général, lui-même ministre d’Etat chargé de la Planification, de la Programmation, du Développement et de l’Aménagement du territoire (Minpladat), Augustin Frédéric Kodock, en était chargé au sein du gouvernement. Le coût d’un tel travail pour nous, n’est pas important. Il ne peut compenser la perte du martyr que fut Mpodol", indique, succinctement Pierre Sende, député à l’Assemblée nationale. L’artiste plasticien Paul Mbolo, enseignant au collège Dominique Savio à Douala, est l’auteur et le réalisateur de l’œuvre d’art, couleur or, qui fait face à l’entrée de la ville d’Eseka. Elle représente Um Nyobe en costume, à son retour des Nations unies le 17 décembre 1952. Au cours de son passage devant l’auguste assemblée à l’époque, Mpodol, comme l’appellent les militants et sympathisants upécistes avait demandé l’indépendance immédiate du Cameroun. D’où son salut de la main droite à la localité qui l’a vu naître et grandir. Mais aussi au Cameroun tout entier.

Chômage

Dans sa main gauche, le héros tient la serviette dont la légende veut qu’il ne se soit jamais séparé du temps de son existence. "Le monument est une construction comme un bâtiment. Il comporte une structure en fer et un béton que l’on appelle ici voile. Pour les finitions, nous avons fait un lissage de peinture à huile d’un type particulier en jaune or. La pièce ainsi exécutée a une taille de 04,10m et fait une masse de 06 tonnes. Les travaux de cette partie sur le personnage ont duré quatre mois", explique M. Mbolo, les yeux rivés sur son œuvre. De son côté, Jacques Mpeck Terga, le réalisateur du socle, trouve une portée artistique et mystique à l’ouvrage. "Dans nos traditions africaines, le cercle représente la protection".
Bien plus, l’artiste a imaginé une figure humaine pour la plate-forme du socle. "Les trois entrées représentent le nez d’un homme. Les bacs à fleurs sont ses yeux, alors qu’au milieu, se dresse le grand poteau de couleur rose d’une masse de 20 tonnes.

Il est coulé en béton armé et massivement, car c’est lui qui porte le personnage. Ce travail qui reste inachevé, a pris trois mois pour parvenir à son niveau actuel. Le monument devant être dans un cadre fermé, il faut aménager des jardins et apposer des grilles. Le maire de la commune prévoit aussi des jets d’eau. C’est dire si le chantier va se poursuivre", estime M. Mpeck Terga. L’érection du monument de Um Nyobe à Eseka trouve cependant divers autres problèmes dans la ville. Si la localité a pour principales attractions économiques deux unités, la scierie et la Socapalm, les populations tirent le gros de leurs revenus de l’agriculture. "Nous sommes un peuple très dynamique qui ne s’est jamais fait d’illusion sur les promesses du gouvernement. La mort d’un fils comme ce fut le cas de Um Nyobe amplifie ce sentiment, tant nous avons été soumis au bannissement du fait de sa bravoure. Il ne reste donc plus aux populations que leur dynamisme", croit savoir Charles Makondo, une élite du coin.

Exploitations agricoles

Très pourvue en infrastructures scolaires, Eseka dispose d’un lycée technique et d’un lycée d’enseignement général. Pour autant, les jeunes font face à un chômage sans précédent. "La seule voie qui leur est ouverte est celle du travail de la terre. Nous vivons cependant d’autres difficultés qui concourent à l’exode rural, qui est à l’origine du départ massif des jeunes. On attend l’aménagement des routes. Tout comme on attend une offre d’énergie de qualité. Pas un seul jour à Eseka sans coupure de courant, en temps de soleil comme lorsque les nuages sont bas. Ce n’est pas l’alimentation en eau potable dans ce contexte qui est une chose aisée. Les installations ici ont vieilli. et leur capacité est totalement faible. Au plan sanitaire, il existe un hôpital de district dont le plateau technique est dépassé", regrette Honoré Mbock, jeune diplômé de l’enseignement supérieur et détenteur de plusieurs exploitations agricoles dans différentes localités du département. Une réalité contrastée de la ville, son histoire et ses hommes qui a fait dire à Augustin Frédéric Kodock qu’il faut réconcilier le Cameroun et ses acteurs. Mais aussi avec ses contrées les plus illustres comme les plus reculées. Samuel Bikoi, le maire, pense en tout cas qu’il faut apporter des solutions aux difficultés des 40 000 âmes environ d’Eseka.

Sur un plan historique et symbolique, la cérémonie de vendredi dernier aura eu pour mérite de présenter la descendance de Ruben Um Nyobe à la face du monde. On a ainsi pu se rendre compte et toucher du doigt les réalités de ses frères, sœurs, épouses fils, filles et petits enfants. Ses veuves Marie (celle avec qui il se trouvait au moment de sa mort) et Marthe (la première), pour la première fois à la place d’honneur au cours d’une manifestation publique, ont fort opportunément rappelé que "la fête à Um Nyobe est la première érection d’un monument par les Camerounais en la mémoire de l’un de leurs frères, nationaliste. Celui de Charles Atangana à Yaoundé est une initiative du colon blanc. D’où notre participation à la cérémonie qui nous fait dire que Um est vivant". Et Augustin Frédéric Kodock de dire qu’il s’agit d’un acte de repentance d’un peuple qui demande pardon à Dieu pour avoir hier trahi certains des siens. "Ce monument est la confession de notre forfaiture et notre contribution à l’exécution de Mpodol, à Dieu". En tout cas, né vers 1913 et mort assassiné le 13 septembre 1958, Um Nyobe a été réhabilité par décret présidentiel en 1991. Mais sur le papier seulement et, plus grave aux yeux de certains, en même temps qu’Ahmadou Ahidjo, qu’il considèrent comme un de ses bourreaux... Si bien que ses camarades de combats attendent toujours “la véritable reconnaissance” dans le silence. D’autres martyrs aussi.


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UPC : Un mémorial pour les martyrs à Mom-Dibang
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Un monument inauguré vendredi dernier, à la gloire des nationalistes assassinés lors de la guerre d’indépendance.
Claude Tadjon,
Mutations
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Le carrefour des martyrs. C’est ainsi qu’a été baptisée la place principale de la petite localité de Mom Dibang située dans l’arrondissement de Dibang, département du Nyong et Kellé. Vendredi 27 avril dernier, les populations de cette localité ont été mobilisées pour un hommage aux victimes des violences des forces d’occupation coloniales. Un peu plus de 50 ans après ce qui est aujourd’hui présenté comme un véritable massacre, les habitants de Mom Dibang ont répondu à l’appel du député de l’Union des populations du Cameroun (Upc), Charly Gabriel Mbock, pour l’inauguration d’un mémorial érigé en l’honneur de tous ces disparus : plusieurs dizaines de personnes froidement abattues le 27 décembre 1956 à la sortie d’une réunion de revendication d’indépendance puis entassées dans une fosse commune creusée dans le village. Jusque là, un simple morceau de planté au dessus de ce charnier, indiquait ce lieu chargé d’histoire.

Dans une atmosphère de fièvre électorale, avec la convocation du corps électoral le 22 juillet prochain, pour des élections municipales et législatives, la manifestation avait certes des allures de campagne. Notamment, les messages portés par les deux banderoles dressées autour de la place des cérémonies: "Honorable Charly Gabriel Mbock, élu de l’Upc, député de la nation. Une vision patriotique" et "L’Upc, premier partout et surtout chez nous". D’aucun ont d’ailleurs voulu voir là, l’explication de l’absence du sous-préfet de l’arrondissement de Dibang qui s’est pourtant montré dans le village peu avant le début de la cérémonie. L’absence du maire Upc de la commune serait quant à elle liée au climat de tension qui oppose le principal officiant du jour au secrétaire général de l’Upc et membre du gouvernement, Augustin Frédéric Kodock, dont on le dit proche.

Secrétaire national à l’organisation (Upc tendance Hogbé Nlend), Basile Louka a quant à lui fait le déplacement de Mom Dibang. Tout comme les responsables locaux du parti. C’est devant cette assistance que Charly Gabriel Mbock, son écharpe de député bien en exergue, a expliqué le sens de la cérémonie : "Le rendez-vous de Mom obéit à un triple devoir : devoir de mémoire, de gratitude et d’avenir". Il s’agit pour lui rejeter " l’institutionnalisation de l’amnésie ". Abondant dans le même sens, Basile Louka a tenu à préciser que ce n’est pas pour l’Upc que la cérémonie a été organisée. " Nous sommes ici pour la mémoire étouffée, troublée, bâillonnée mais toujours vivante de notre nation ", a-t-il affirmé. Avant d’interpeller sur une question : " pourquoi ces martyrs sont-ils morts à Mom Dibang, à Ngambè, à Dschang, à Bafang, Banga, Douala…?

" S’il a prôné le pardon vis-à-vis des auteurs de ces massacres, il a néanmoins invité les uns et les autres à répondre à cette question. Pour lui, la construction de la nation passe inexorablement par cette réponse.
Moment de forte émotion, une minute de silence a été observée à la suite de la lecture des noms des personnes tuées ainsi que leur village d’origine. Malgré l’appel au pardon, un doigt accusateur a quand même été pointé en direction "des forces coloniales qui, s’est souvenu l’ancien combattant de l’aile militaire de l’Upc, Moïse Lomè, ont préparé leur attaque à partir des locaux de la mission catholique de Mom Dibang ". Ce résistant a ensuite dénoncé l’hypocrisie de ceux qui brandissent les couleurs de l’Upc pour des strapontins.


Dette de sang
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Un monument aux martyrs. Pour célébrer la mémoire d’une vingtaine de nationalistes camerounais, assassinés à Mom-Dibang, au sortir d’une réunion publique.
Xavier Luc Deutchoua,
Mutations
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Leur crime: avoir osé réclamer la réunification et l’indépendance du Cameroun, deux des principaux leitmotivs de l’Union des populations du Cameroun (Upc), dont ils étaient tous militants. Un demi siècle après, la localité de Mom-Dibang se souvient.
L’initiative, l’initiateur et le contexte dans lequel l’évènement survient fourniront, sans doute, matière à polémique ou à réflexion. Les Camerounais qui ne connaissent de l’histoire du pays que les vérités officielles véhiculées dans les programmes scolaires et les thèses coloniales assenées dans les amphithéâtres occidentaux, ne trouveront aucun intérêt à l’événement.

Certains s’étonneront même de voir Mutations accorder tant d’espace à une lointaine affaire de quidams qui ont osé bravé l’autorité de ce qui tenait lieu d’Etat. D’autres s’arrêteront sur la personnalité du bâtisseur su monument. Charly Gabriel Mbock, député Upc (tendance Hogbè Nlend) est passé par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, puis le Social democratic front, avant d’atterrir (ou revenir) à l’Upc-H. On ne saurait oublier que sa démarche coïncide pratiquement avec la convocation du corps électoral en vue d’élections législatives et municipales prévues pour le 22 juillet. Pour ces raisons, un soupçon récupération politique peut entacher la cérémonie de Mom-Dibang.

Mais, quel qu’aient été les intentions ou les calculs de Charly Gabriel Mbock, il faut, à notre humble avis, saluer toute entreprise visant à restituer la vraie histoire du Cameroun. Il faut s’incliner devant chaque acte de glorification de la mémoire de ceux qui ont versé leur sang pour que le Cameroun jouisse du semblant d’indépendance arraché en 1960 et 1961. Nous avons une dette de sang envers eux. Eux tous, les plus célèbres, les Um Nyobè, Abel Kingue, Ernest Ouandie et Félix Roland Moumié, comme les plus anonymes

Dans un passé récent, une autre branche de l’Upc dirigée par Samuel Mackit et considéré comme la plus fidèle aux idéaux fondateurs du parti nationaliste, organisait une exposition de photos inédites.

Ce fut l’occasion d’un ressourcement pour les nationalistes de la première heure, notamment les survivants de l’Armée nationale de libération du Kamerun (Alnk), qui dénoncèrent ouvertement les atrocités de l’armée coloniale française au Cameroun. Ce fut, pour de jeunes patriotes, l’occasion d’une initiation. Au-delà des petits calculs politiques des uns et des autres, il est souhaitable que de telles initiatives se multiplient. Afin que les Camerounais connaissent la vraie histoire de leur pays. Et entretiennent la mémoire des vrais martyrs, et non celle de ces collaborateurs de l’administration coloniale que l’histoire officielle a érigé en héros nationaux.
 

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