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03.12.2007

Ngondo 2007 prolongé au 08.Dec : Les Miengu recommandent l´unité Sawa 

L’unité recommandée aux fils Sawa

Les esprits de l’eau mettent en garde quiconque ramerait à contre courant dans la communauté.


Très attendu, le message des “ Miengu ” (esprits de l’eau), au terme de l’édition 2007 du Ngondo se résume en un mot : unité. C’est un appel de tous les membres de la communauté sawa à rester soudés pour leur évolution. Une invitation de ceux-ci à travailler main dans la main, tels des piroguiers, pagaies en main, bravant un cours d’eau. Le message sorti du vase sacré dont l’immersion a pris cinq minutes au plongeur est, comme l’a expliqué un membre du comité d’organisation du festival Ngondo, une mise en garde à l’attention de tous les fils sawa qui tenteraient d’avoir des idées contraires à celles de la communauté. “ Tout ce que ces derniers vont entreprendre ne va point marcher ”, précise un traducteur. Le public très nombreux sur les berges du Wouri, hier matin, au lieu communément appelé “ Base Elf ”, n’a rien perdu de la lecture de ce message qui était la dernière articulation de la célébration de cette édition dont le thème était : “ Paï o madiba ” (passons à l’action).

Avant cette phase, d’autres activités culturelles et sportives très attractives, parmi lesquelles la course des pirogues, l’arrivée du semi marathon, un combat de lutte traditionnelle, la présentation publique de la miss Ngondo 2007, les danses traditionnelles, ont tenu en haleine le public dont faisait partie le sultan des Bamoun qui était accompagné de la reine mère, les représentants de certains chefs traditionnels de l’Ouest, le préfet du Wouri, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, etc.

Parades

Ainsi, pour ce qui est de
la course des pirogues:
le canton Bakoko a damé le pion à tous les autres cantons en lice.
Notamment : les Ewodi (2ème),
les Mongo (3ème),
les Yassoukou (4ème),
les Malimba (5ème),
les Djébalè (6ème).
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La seizième édition de la Fête traditionnelle du Ngondo à Douala s’est terminée le week-end dernier par la veillée du samedi soir et l’épisode du vase sacré le dimanche matin sur les berges du fleuve Wouri. Parmi les manifestations sportives de cette dernière journée, il y a la très attendue course des pirogues qui a connu depuis 1992 une indiscutable suprématie de la pirogue du Nkam baptisée Njo’a bôlô : 11 victoires dont dix consécutives sur les 14 participations.

Eh bien, l’édition de 2007 a vu la pirogue des bakokos de Japoma mettre provisoirement fin à la suprématie de la pirogue des ewodis contrainte à n’occuper que la deuxième place. De l’avis de la plupart des supporters, il fallait bien cette défaite pour espérer relancer l’intérêt de la compétition à partir de l’année prochaine où la véritable question qui sera sur toutes les lèvres, présumons-le, sera celle-ci : la suprématie de la pirogue des ewodis et du professeur Njoh-Mouelle a–t-elle réellement pris fin en 2007 ?
E. N. M.
 
Le même canton, remporte le titre de champion en lutte traditionnelle, par le biais de son lutteur Michael Njiké, qui a vaincu son homologue du canton Deido, Patrice Malo.

Le semi marathon qui s’est couru sur une distance de 12 kilomètres à travers quelques artères de la ville, a consacré les trois premiers hommes et les trois premières femmes à franchir la ligne d’arrivée, sur 242 concurrents. Djoussi (1er) et Moussa Oumarou (3ème) du Littoral, Valery Tessoubo (2ème) du Centre ; Dorette Yelongo et Florence Missima (1ère et 2ème) du Littoral et Imaculate (3ème) du Sud-Ouest, ont ainsi inscrit leurs noms dans l’histoire du Ngondo.

A ceux qui n’avaient pas assisté la veille à l’élection de
la miss Ngondo 2007,
l’occasion était donné de la découvrir sur les berges du Wouri. Et il s’agit de Carine Mouyonbon Mboumoua, une étudiante de 25 ans qui mesure 1,67 m., fille du canton Njo Njo.

Outre ces activités, le public a eu droit, entre autres, aux danses traditionnelles de quelques groupes sawa, exécutées au son du tambour ou du tam-tam, ainsi qu’aux parades maritimes de jeunes piroguiers à l’aise dans l’eau, traduisant dans les faits la maîtrise de l’eau dont se fait fort cette communauté qui elle même s’identifie à l’eau. Pour une fois encore, les uns et les autres ont partagé le succès populaire de cette manifestation culturelle, la joie commune d’un peuple qui tient absolument à conserver intacte sa culture et à la vendre.

Le Ngondo, comme l’ont rappelé les chefs supérieurs sawa, entend jouer son rôle de précurseur, de pionnier et de catalyseur pour l’éveil et la prise de conscience collective qui mènent au développement et au progrès de la société toute entière, avec des hommes pétris de vertus, moulés dans la dignité et le sens de l’honneur.

Louis Blaise Ongolo


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La foire reste ouverte une semaine supplémentaire
L’édition 2007 se prolongera jusqu’au week-end du 8 décembre.

Ambiance carnavalesque au Parc des Princes de Koumassi tout le week-end dernier. Le Ngondo, la fête traditionnelle des peuples sawa, ces peuples de la côte du Cameroun, y a installé son quartier général depuis le 17 novembre. Comme chaque année à la même période. De nombreux propriétaires de stands comptent énormément sur ce qui aurait dû être l’ultime week-end avant la clôture officielle de l’édition 2007 du Ngondo. Mais, s’il y a du beau monde, on ne peut pas conclure qu’il y a foule : “ Depuis l’ouverture de la foire, nous n’avons eu que des déboires. Nous avons supporté plusieurs jours sans électricité. Avec tout ce que cela entraîne comme conséquences ”, confient Emmanuel et Patrick du stand “ Les Dauphins ”. Un nom bien connu des habitués de la foire du Ngondo : “ Nous prenons de l’espace ici depuis plusieurs années. C’est la première fois que nous avons le sentiment que les choses ne sont pas très bien organisées ”, insistent-ils.

Pertes

A quelques encablures de là, les propriétaires d’un autre stand se plaignent : “ J’ai perdu en quatre ou cinq jours, une quinzaine de poulets et beaucoup de poissons. Les barres de glace achetées à la hâte n’ont rien pu sauver. Nous nous demandons comment nous allons faire pour au moins rentrer dans nos dépenses ”, s’interrogent Marie Josée et sa cousine.

Du côté des organisateurs de cette édition du Ngondo, on reconnaît qu’il y a eu des problèmes au début de la foire. Et on affirme que tout est redevenu normal : “ L’électricien n’a pas pu agencer les branchements comme il fallait. Les sorties de Aes-Sonel n’étaient pas compatibles. Ce qui causait des courts circuits du fait du nombre important de congélateurs ”, explique M. Dallé, de la Cellule de communication. Il ajoute : “ Les gens se plaignent de ce que nous ayons imposé une régie centrale qui diffuse de la musique pour l’ensemble de la foire. Notre objectif cette année, à partir des critiques justifiées formulées lors des éditions précédentes du Ngondo, c’était de discipliner la foire. On peut faire la fête tout en étant responsable. C’est toujours difficile de faire admettre une nouvelle démarche. Mais je suis convaincu que dès l’année prochaine, le public appréciera ”. Et de souligner : “

Contrairement à ce que j’ai entendu par-ci, par-là, le nombre des stands n’a pas véritablement augmenté. Il y en a un peu plus d’une trentaine contre 29 à 30 l’an passé. Nous en avons offert aux communautés des autres provinces du Cameroun (Bamoun, Bangangté…) et étrangères (Béninois). On peut donc dire que globalement, le nombre de stands est plutôt stable. ” Reste que les commerçants et autres propriétaires de stands estiment que la pilule est assez amère à avaler : “ Au total, nous avons déboursé chacun 160.000 Fcfa (cent soixante mille) pour louer l’espace commercial et en moyenne 50.000 Fcfa (cinquante mille) pour l’achat des provisions. ” Tenant compte de cette réalité, les organisateurs ont décidé de prolonger la foire d’une semaine supplémentaire, jusqu’au 9 décembre. Ce compromis suffira-t-il à mieux faire passer la pilule et à réduire les pertes enregistrées par les commerçants ? 


Par Jean-Célestin EDJANGUE
Le 03-12-2007


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Ngondo 2007 : on sensibilise contre le sida

Par le canal de jeunes plasticiens, la grande manifestation traditionnelle Sawa tente de sensibiliser.

L’option retenue est la sensibilisation par l’entremise des artistes plasticiens locaux. Pour ce faire, la ville de Douala a été découpée en deux zones. La première s’étend de Bonanjo à Bonaberi, en passant par Bali, Akwa et Deido. Tandis que la seconde zone va de Bonapriso à Bonassama, en passant par New Bell, Madagascar et Bassa. Une vingtaine d’artistes ont ainsi pris position dans la journée de samedi à ces différents points, pour peindre des tableaux assez expressifs en vue de sensibiliser les populations sur la pandémie du sida et ses conséquences.

Au carrefour Ndokoti où Cheuping Njoya a installé ses quartiers, on pouvait voir sur son tableau à peine entamé, l’image d’un adolescent accroché à une pirogue : toute la détresse du naufragé se lisant sur son visage déformé par l’angoisse. A en croire Georges Dooh Collins, l’un des organisateurs, les oeuvres artistiques produites par les peintres du pays en cette circonstance, épousent parfaitement la lettre et l’esprit de l’objectif principal du Ngondo 2007, Paï ô Madiba. Cet objectif étant de contribuer à la réduction de la propagation de l’infection au VIH/Sida, et de son impact dans les populations cibles. « Et cette pandémie, au regard des statistiques, a-t-il précisé affiche un visage féminisé et juvénile à prédominance urbaine. » C’est pour cette autre raison que « l’art dans la rue » a été organisé. Les œuvres ainsi réalisées ne sont pas destinées à la vente. Elles serviront plus tard à orner certaines salles dans les différents centres hospitaliers de la ville, notamment ceux spécialisés dans la prise en charge des personnes vivant avec le Vih.

Dans la foulée, la caravane du Ngondo a fait une descente à Japoma dimanche dans la soirée. En plus du tournoi de football que le public a pu suivre au stade Jean Ndokat, foires, dégustations et attractions continuent de meubler les activités de la caravane, jusqu’à l’apothéose de dimanche prochain.


Benjamin LISSOM LISSOM
 

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